L'équipe du Bardo commence à sortir la tête de l'eau. C'est bon signe Le Stade Tunisien n'est plus dernier au classement. L'indice est révélateur. Doit-on comprendre que l'opération sauvetage a été entamée? On l'espère pour le club du Bardo qui reste un des piliers du football national. La dernière prestation des «Rouge et Vert» face au Club Athlétique Bizertin ne laisse pas insensible. Il y a aussi des signes qui ne trompent pas. Le président du Stade Tunisien a réussi à faire l'union sacrée autour de lui. Anouar Haddad a fait revenir d'anciens dirigeants au secours de leur club. De plus, l'unanimité a été faite autour de Lassaâd Dridi pour reprendre en main l'équipe. Le choix est juste, dans le sens où les joueurs connaissent l'entraîneur et la communication entre les deux parties est facile. Aujourd'hui, le Stade Tunisien est parvenu à recruter des joueurs ici et là. L'équipe est mieux équilibrée en défense où l'apport de Hachem Abbès est indéniable aux côtés du capitaine Amir Dridi. Sur le flanc gauche aussi, et après le départ de Marouane Tej à l'Etoile, le recrutement de Hatem Béjaoui donne des certitudes. L'arrière-garde est désormais plus sûre dans ses interventions. La ligne médiane se comporte mieux avec Awadhi et Alex. Les deux joueurs se complètent au niveau de la récupération. Face au CAB, ils étaient les premiers sur la seconde balle et Jlassi assurait la relance. Si nous n'avons pas beaucoup de choses à reprocher à la défense et au milieu de terrain, c'est plutôt aux attaquants que nos reproches s'adresseront. Houcine Ben Yahia a du talent, mais manque d'expérience. Et de maturité aussi. Son bagage technique est appréciable pourtant. Il peut rendre d'éminents services au Stade Tunisien. Les moyens de mieux faire Il doit travailler davantage pour gagner en endurance et en puissance. Il y a aussi Alaeddine Marzouki. Voilà un joueur qui peut faire beaucoup mieux sur un terrain. Il l'a prouvé au Club Africain quand Patrick Liewig lui avait donné une chance. Marzouki ne s'est pas entièrement investi au Stade Tunisien. Il a les moyens d'être le leader de l'attaque stadiste. Pour peu qu'il se concentre davantage et gagne comme son coéquipier Ben Yahia en puissance. Une chose est certaine aujourd'hui au Stade Tunisien: l'équipe a un fond de jeu et peut tenir en respect ses adversaires. Les Stadistes en ont donné la preuve face au CAB. Il suffit maintenant de maintenir la cadence. On dit souvent que les victoires enchaînent les victoires. Nous l'espérons pour le club du Bardo qui donne l'impression d'avoir bien entamé l'opération maintien. Les joueurs doivent continuer sur cette lancée. Il reste 9 journées de compétition à disputer et les statisticiens affirment que le Stade Tunisien a encore besoin d'empocher 15 points pour sauver sa place en Ligue 1. Cela équivaut à dire que le ST doit gagner 5 matches sur 9. Le scénario est possible. Il suffit d'y croire. Lassaâd Dridi, en bon connaisseur, doit miser sur le volet psychologique. La volonté de bien faire est désormais une réalité au Stade Tunisien. Il y a une mentalité qui a changé et c'est positif. Maintenant, il faut que les joueurs aillent jusqu'au bout de leur mission, sauver le Stade Tunisien.