Libres ou engagés, les candidats tunisiens entrent dans une course pour plaire à Leekens La nomination de Leekens à la tête de la sélection n'aura pas clos tout le dossier. Il reste à désigner un staff d'adjoints qui devront convaincre le nouveau sélectionneur national. D'après nos sources, choisir un staff tunisien n'est pas quelque chose de facile comme le pensent certains. Ça va être beaucoup plus difficile que la nomination de Leekens elle-même. Et ce, pour deux raisons : il n'y pas un large éventail de choix devant les décideurs, et puis, la plupart des candidats potentiels sont liés par des contrats avec des clubs tunisiens. Adjoints investis L'idée de Leekens sur son staff est simple : il veut des adjoints de calibre, «cravacheurs» et investis de pouvoir. Pour lui, le sélectionneur est un animateur de groupe qui coordonne et fixe les idées de jeu et le profil de l'équipe, alors que les adjoints doivent exécuter les plans de travail et participer activement à la gestion du groupe. A partir de ce profil, on imagine un staff comme celui affecté à Maâloul où Kadri, Mekacher et Sellimi formaient une équipe solide. Leekens, de retour mardi en Tunisie, va étudier des noms et des CV qui vont lui être proposés. Le problème est que la plupart des noms qui circulent (Ellili, Okbi, Kouki, Kebaïer, Sellimi...) exercent en championnat. De nouveaux noms qui peuvent plaire? Ça va être difficile de répondre aux exigences de Leekens au plus vite. Nouveau casse-tête.