La création chorégraphique de la Cnie underground Skills «A jour», signée Selim Ben Safia, ouvre le festival le 1er mai, à 16h00, au Mondial. La création chorégraphique «A jour», la compagnie de danse «Underground Skills», donnera, le 1er mai 2014, le clap du festival «Tunis capitale de la danse» qui se tiendra du 1er au 4 mai. Ce spectacle, dont la chorégraphie est signée Selim Ben Safia, qui sera donné à 16h00 au «Mondial», propose la vision du chorégraphe, et également interprète, sur «Une Tunisie en perpétuel mouvement, une lutte incessante entre deux modes de vie, le désir de liberté et l'attachement viscéral à la normalité». C'est dans «un décor minimaliste, emmené par des univers sonores différents, que le chorégraphe nous plonge dans une Tunisie à la limite de la schizophrénie, en attente d'une mise...à jour». Pour sa 4e création chorégraphique, Selim Ben Safia prend le pari de mettre en scène deux danseurs amateurs : Khalil Barrek et Ramzi Wannen. «Les interprètes représentent la Tunisie que je décris dans mon spectacle, ce potentiel qui se cherche, les tiraillements incessants entre passé et futur. C'est ma manière de mettre en exergue l'artiste qui est en chacun de nous», explique l'auteur de la chorégraphie qui signe par là sa 6e création après «Tounsi», «Manège», «Le spectacle expire le 01/05/10», «Samurfeddin», «Je ne me reconnais plus» et «Femme». Des spectacles qu'il a présentés ici et ailleurs dans plusieurs festivals de danse, dont «Danse l'Afrique danse», le Festival international d'Hammamet, le Festival international de danse de Recife au Brésil, celui de «In vitro» de Montpellier et d'autres au Mali, en France, en Espagne et en Italie. La vocation de la Compagnie Undergournd Skills est, selon son fondateur, Selim Ben Safia : «C'est de participer activement à la promotion de la création chorégraphique tunisienne, d'une part, et de démocratiser la danse contemporaine, d'autre part». Fondée en 2011 à Montpellier, la Compagnie a également pour objectif «d'initier, de développer et de mettre en œuvre des projets artistiques novateurs et multidisciplinaires». Rappelons enfin que «A jour», qui a été représenté à Zarzis, Djerba, Le Kef et Paris, bénéficie du soutien de l'Institut français. S.D.