Un groupe d'associations et de réseaux de la société civile propose le 2 juin 2014 comme date du début de l'inscription des nouveaux électeurs. Passée cette date, les élections pourraient ne pas se tenir avant fin 2014, avertissent ces associations. Elles demandent au chef du gouvernement provisoire, Mehdi Jomâa, de faciliter le travail de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) en lui donnant les moyens de son action en ressources humaines et en logistique et de mobiliser l'Etat pour réunir les conditions adéquates à la tenue d'élections libres, démocratiques et transparentes, a précisé, hier, à l'agence TAP, Kamel Gharbi, président de la coalition Awfia pour le contrôle de l'intégrité des élections. Dans leur déclaration conjointe, les associations, parmi lesquelles le Centre d'études Islam et démocratie, l'Observatoire citoyen de l'information et l'association Transparency, recommandent, également, d'accélérer la mise en place de l'Instance provisoire de contrôle de la constitutionnalité des lois afin que cette dernière puisse examiner la nouvelle loi électorale qui devra être adoptée, dans les prochaines heures, par l'Assemblée nationale constituante.