Maxime Hamou s'est imposé à Theo Fournerie. Mais quelques absences locales ont été signalées... Un petit coin de verdure, pas loin de la mer, dans la banlieue la plus chic de Tunis. Là où se mêlent histoire et présent. Carthage— la mythique; Carthage -présidence; Carthage des villas somptueuses et des voitures rutilantes. Alors, quand on parle du Tennis Club de Carthage, certains pensent au luxe et à la richesse. Or, ce n'est pas du tout le cas. Comme tous les clubs en Tunisie, c'est un peu la dèche et l'on se bat pour encadrer les jeunes et pour leur donner l'occasion de se mesurer à plus forts qu'eux, pour s'aguerrir et pour hausser leur niveau de jeu. Tenez, en peu de temps, le TCC a réuni à monter trois tournois successifs. Deux de 15 mille dinars (ITF) qui viennent de s'achever puis un troisième du 15 au 21 du mois courant pour les seniors de 35 ans à plus. Mérite Ces trois tournois ont été rendus possibles par la générosité et la passion de trois sponsors : Fatales, Peaudouce et Monoprix. Et si nous citons le nom de ces entreprises, ce n'est pas tant pour leur faire de la publicité, mais pour dire encore une fois que les sports mineurs (eh oui, le tennis est un sport financièrement mineur en Tunisie!) ont besoin de mécènes et de passionnés pour décoller, en l'absence de fonds propres qui devraient être l'apanage de la FTT. Mais ça, c'est une autre histoire sans fin... Mais revenons plutôt à la finale du tournoi Fatales. Belle à suivre et même passionnante, même si disputée à 16h00 pour non homologation de l'éclairage (?!). Les absents ont eu tort, comme nos jeunes joueurs qui n'ont pas jugé bon de s'inscrire en nombre ou comme l'entraîneur national et les membres fédéraux, qui n'ont pas mis les pieds au TCC ! Victoire à l'arraché de Maxime Hamou sur Théo Fournerie (3/6, 7/5 et 5/3). Dur, dur de monter des tournois en Tunisie entre l'accord du ministère, la Banque centrale, etc. Un véritable parcours du combattant. Puis, la FTT doit cesser d'organiser ses tournois nationaux en même temps que les circuits professionnels. Bien au contraire, elle doit imposer aux joueurs de s'inscrire aux tableaux de qualification pour essayer de gagner des points ATP. Car ce n'est pas normal que le numéro 1 tunisien soit 89e ATP, alors que le second vogue entre la... 800e et la millième ! Nous y reviendrons.