Il a bien attendu son heure et battu le vainqueur du tournoi Fatales Où en étions-nous? Ah oui aux demi-finales, qui opposaient samedi l'Italien Massimo Travaglia au Grec Jacupovic. Puis, il y avait l'autre demi-finale, entre le Belge Gilles et le vainqueur du récent tournoi Fatales, Hamou. Ce dernier voulait remettre cela, alors que l'Italien n'a pas digéré son élimination au premier tour de ce tournoi Fatales par le Français Giraudeau. L'Italien avait tout de même remporté le double avec son compatriote Claudio Grassi, mais voulait cette fois-ci aller plus loin. L'occasion a donc fini par se présenter face au Français Hamou, et l'Italien n'a pas laissé passer sa chance face au très bouillonnant Hamou qui s'est, cette fois-ci, rendu à l'évidence : 6/4, 4/6 et 6/3. Belle finale, accrochée entre deux joueurs qui n'ont rien lâché, comme en témoigne le renversement de la situation lors du second set après que l'Italien eut remporté à l'arraché le premier. Manifestez-vous ! Il faudra rappeler que la plupart des protagonistes ont disputé le tournoi Fatales et qu'ils sont restés sur place. A s'entraîner, à disputer des matches et à la recherche de points ATP. C'est comme ça qu'on progresse, c'est comme ça qu'on fait carrière. Ce qui n'est pas le cas des Tunisiens que nous avions très peu vus, qu'on aurait aimé voir, qui étaient, pour la plupart, aux abonnés absents ou qui, malheureusement, ont fait de la figuration. Peu de participants tunisiens mais aussi peu de joueurs qui ont regardé cette finale. A l'époque, nos tennismen rêvaient de voyager pour participer à des tournois. Allez les vieux ! Aujourd'hui, les tournois viennent à eux et ils n'y participent pas. N'y assistent même pas. Preuve que quelque chose ne tourne pas rond. La présidente de la FTT, qui a enfin daigné se déplacer, devrait y réfléchir. Tout comme la direction technique. En sport comme dans la vie, on n'a rien sans rien. Dans un contexte pourtant difficile pour tous, les sponsors ont fait l'effort, sachant à l'avance qu'ils ne gagneront pas grand-chose. Mais il étaient là pour la passion, pour les nôtres qui n'étaient pas au rendez-vous. Nos joueurs, on les a regardés jouer. Ils étaient loin, très loin du compte. Sur le plan physique, mental et technique. Un peu par leur faute, beaucoup par celle des responsables de notre tennis. Malek Jaziri? Il se bat tout seul depuis des années et fait des miracles. Ons Jabeur? On attend encore qu'elle progresse et s'affirme. Mais derrière, c'est un peu le désert et c'est bien dommage! Carthage ne s'arrête pas pour autant et enchaîne avec son troisième tournoi consécutif. Tournoi international ITF Monoprix. Pour les 35 ans et plus. Pour le plaisir, mais aussi pour la gagne. On en connaît qui ont plus envie que nos jeunes!