Un public record au M'hiri a suivi avec passion la rencontre CSS-Vita Club, procurant à ses favoris un apport psychologique indéniable. Mais, les fautes monstrueuses commises par la défense l'ont finalement obligé à quitter le stade bien avant le coup de sifflet final de l'arbitre. - A propos de l'arbitrage, l'Ivoirien Doué Noumandiez, a su comment diriger la rencontre avec beaucoup de clairvoyance et de savoir-faire, aidé en cela par la correction des joueurs des deux bords. - Au coup de sifflet final de l'arbitre, certains supporters du CSS ont scandé des slogans hostiles à l'entraîneur, Philippe Troussier, lui imputant l'entière responsabilité de leur désillusion. - L'équipe visiteuse n'a pas manqué, elle aussi, de soutien moral, à travers la présence de quelque cent supporters congolais qui ont fait le déplacement à Sfax, arborant des drapeaux, et scandant des chants tout au long du jeu et notamment après le 2e but réussi par leur avant Sentamu. - Une grande banderole a couvert une partie des gradins du «M'hiri» dans laquelle on lisait : «solidaires pour une coupe légendaire». «Mais vouloir n'est pas toujours pouvoir»? comme dit le vieil adage. - Après la faute commise par le défenseur, Boulaâbi, en seconde mi-temps et qui a coûté à son équipe un second but assassin, l'entraîneur Troussier l'a remplacé par Ghazi Chellouf, un joueur de milieu, ce qui a créé un déséquilibre dans la manière d'évoluer de l'équipe sfaxienne. - Le CSS n'a eu de cesse de croiser le fer à chacune de ses participations dans les diverses compétitions africaines avec des clubs congolais. Ce fut tour à tour avec Motéma Pembé en 1998 et 2006, T.P Mazembé : en 2007 et 2013 et dernièrement contre Vita-Club. - La rencontre des demi-finales disputée par le CSS samedi est la 8e du genre dans les compétitions panafricaines.