Le ministère de Finances et de l'économie a annoncé que les recettes propres de l'Etat ont augmenté de 11%, durant les 8 premiers mois de l'année 2014, pour atteindre 13 149 millions de dinars (MD), contre 11 857 MD, durant la même période de l'année écoulée, avec un taux d'exécution de budget de l'ordre de 65% par rapport aux prévisions de la loi de finances complémentaire (20 331MD) contre 59 % à fin août 2013. D'après le document relatif à l'exécution provisoire du budget de l'Etat, à fin août 2014, publié par le ministère de finances, mercredi 8 octobre courant, l'augmentation des recettes de l'Etat est expliquée, essentiellement, par l'accroissement des recettes Fiscales à 12 081 MD, à fin août 2014 (+ 15% par rapport à août 2013), en raison de l'évolution de l'impôt sur les sociétés, et ce, suite à l'encaissement d'une fiscalité exceptionnelle au titre des sociétés pétrolières. Pour ce qui est des recettes non fiscales, elles ont cru de 21%, par rapport à août 2013, en raison de la baisse des recettes des participations de l'Etat aux entreprises publiques qui ont passé de 742 MD en août 2013 à 394 MD à fin août 2014. Côté ressources d'emprunt (tirages extérieurs et émissions intérieures), elles ont atteint 4 246 MD à fin août 2014. En fait, les tirages extérieurs (1 976 MD) proviennent principalement de Fonds monétaire international (357 MD), de marché financier avec garanti du Trésor Américain (858 MD) et de prêts extérieurs destinés aux projets de l'Etat (250 MD). Les ressources d'emprunts intérieurs se sont élevées à 2 271 MD et proviennent essentiellement des bons de trésor assimilables (1 153 MD) et de l'emprunt national (959 MD) S'agissant de dépenses de l'Etat, elles ont augmenté de 7% pour se situer au niveau de 15 614 MD, à fin août 2014. Toujours d'après le document de ministère de Finances, « Les dépenses de fonctionnement ont enregistré une hausse de 2%, liée à l'augmentation des dépenses de rémunérations de 11 % et la baisse des interventions et des transferts de 15% suite à la diminution de la compensation payée d'une année à l'autre ». « Quant aux dépenses d'investissement, elles ont enregistré une baisse de 0.6% et un taux de réalisation de 33 % par rapport aux prévisions de la loi de finances complémentaire en relation avec le retard d'approbation de la loi des finances complémentaire 2014 », peut-on encore lire dans le même document. Par ailleurs, le ministère a fait savoir que le service de la dette publique a cru de 25 % par rapport à 2013, atteignant les 3 613 MD, à fin août 2014. L'encours de la dette publique s'est élevé à 38 896 MD, durant les 8 premiers mois de l'année en cours. Il est réparti entre dette extérieure à hauteur de 60% et dette intérieure à hauteur de 40% contre respectivement 57% et 43% à fin août 2013.