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Un zeste de modernité dans le chant soufi
«Hadhra 2010», de Fadhel Jaziri
Publié dans La Presse de Tunisie le 12 - 07 - 2010

Le secret a été bien gardé jusqu'à la conférence de presse du Festival de Carthage, tenue le 1er juillet. Dans le programme, on nous annonce pour la soirée du 15 juillet la «Hadhra 2010» de Fadhel Jaziri. Mais qu'est-ce que cette «Hadhra 2010» ?
La réponse, ou une partie en attendant le show sur la scène de Carthage, est venue à l'occasion d'une conférence de presse dédiée au spectacle, organisée vendredi dernier. Sur place, des journalistes, bien sûr, face à un Fadhel Jaziri serein et prêt à se jeter à l'eau, mais surtout la présence intrigante d'un certain nombre de jeunes au look branché. Le flair ne pouvait pas s'y tromper ! Comme dans Thalathoun, son film sorti en 2008, «qui narre le rôle de nombre d'intellectuels tunisiens dans l'éveil de la conscience nationale durant les années trente», Fadhel Jaziri semble bâtir la «Hadhra 2010» avec les jeunes.
Bingo ! Et au fur et à mesure que la conférence avance, les détails affluent de la bouche du metteur en scène, en parallèle avec un diaporama de photos qui illustrent l'ambiance des répétitions, entamées il y a trois mois dans le jardin du palais Kheireddine dans la Médina : des jeunes, des moins jeunes, des bendirs, des violons, des guitares, des chanteurs, des danseurs… Cent et un interprètes sur scène. Mais pour faire quoi? Réinventer le soufi ? Pas tout à fait !
Work in progress…
Dans la fabrique artistique de Fadhel Jaziri, et c'est lui-même qui le dit, on ne réinvente pas la roue, on la remet au goût du jour. De son long parcours dans le domaine des spectacles musicaux, avec des hauts et des bas (Nujum, Zghonda et Azouz, Banni Banni), c'est la Hadhra de 1991 qui a fait l'unanimité et dont les échos persistent jusqu'à aujourd'hui. Echos renforcés depuis que Fadhel Jaziri a décidé de la revisiter «pour renouveler le chant soufi, l'invocation des saints, les louanges et la célébration initiatique». Beaucoup d'éléments de la Hadhra 91 ont été maintenus, dont des chanteurs soufis qui collaborent avec les jeunes et que le tamis de Fadhel Jaziri a retenus, qu'ils soient étudiants de l'Institut supérieur de musique ou passionnés, tout simplement.
Mais, contrairement à l'ancienne version de la Hadhra, basée presque uniquement sur le chant, dans la nouvelle, il y a une grande présence des instruments. Le spectacle est construit sur quatre composantes : le chant avec des nuances de timbres, la musique avec des rythmes recomposés, la danse à travers des chorégraphies épurées et, enfin, la présence sur la scène de costumes qui sortent de l'ordinaire tout en étant inspirés du traditionnel. Le travail qui se poursuivra jusqu'à la veille du jour J se fait selon le « work in progress» (travail pas encore achevé) où, à chaque répétition, une idée peut surgir, proposée par n'importe quel membre de l'équipe, des modifications peuvent être faites…
Debout, de bout en bout
Debout pendant toute la durée de la conférence de presse où il a présenté son spectacle, Fadhel Jaziri explique que sur les deux heures que va durer la «Hadhra 2010», les interprètes seront eux aussi debout, du début jusqu'à la fin. «C'est une vision que j'ai entamée avec Thalathoun», dit-il. «C'est ma façon de dire qu'il est temps que l'on se relève. Et puis, avec une équipe jeune, on peut se le permettre». La «Hadhra 2010» se fera en trois actes, une ouverture et une clôture avec vingt-cinq chants entre solos, duos, trios et chœurs et neuf tableaux dansants. Son rendez-vous avec le public sera pour le 15 juillet. Parions qu'elle saura le mettre debout !


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