Battue par une sélection espagnole complète et sereine du début jusqu'à la fin, l'équipe de Tunisie n'a pas créé l'exploit, voire le miracle. Et termine un mondial en demi-teinte marqué par des tensions et des conflits internes. Hassanafendic remet Alouini en sélection, mais ça n'a pas pesé parce que le six tunisien avait d'autres problèmes, notamment au niveau de l'attitude en défense et de la qualité de la prépration en attaque. On avait joué hier contre l'Espagne au handball mobile et contre un phénoménal Lopez, gardien ibérique, qui a arrêté plus de 15 balles (7 en première mi-temps). Avec 7-0 ( début raté ), la mission était impossible malgré un petit retour (9-4). Tout s'est joué dans les premières 20' du match où Ribeira et ses équipiers ont fait le break (13-5, et finalement 18-9 à la MT). C'était fini même si l'allure était meilleure en seconde mi-temps avec les buts de Boughanmi, Tej, Touati et Meganem, et les arrêts de Megaiez. Changement de défense (5-1 et 4-2) mais sans résultat, la défense espagnole était en roc, et ses joueurs étaient bien inspirés en attaque. L'écart a avoisiné les 9 buts jusqu'à la fin. Il y avait quelque chose de brisé dans cette sélection. Il est temps que certains joueurs laissent la place aux autres. De même pour Hassanafendic, complètement à côté de la plaque. L'Espagne passe avec une confortable victoire 28-20. Reste à disputer les matches de classement de la 9e à la 16e place.