L'équipe de Tunisie a raté son Mondial au Qatar. Elle s'est finalement classée en 15e position, perdant quatre places par rapport au Mondial d'Espagne disputé deux ans auparavant. La piètre prestation de notre team national a fait des victimes. en premier lieu, le sélectionneur national et son adjoint. Saed Hasanefendic avait pour objectif de qualifier le sept national en quart de finale du Mondial, performance qui n'a pas été réalisée. D'où la mise à terme de son contrat. D'ailleurs, et pour être franc, le sélectionneur national aurait dû plier bagages depuis janvier 2014, après la perte du titre africain en 2012 au Maroc. L'équipe de Tunisie s'était inclinée en finale du championnat d'Afrique des nations face à l'Algérie. Mais, faute de solution de rechange, on a dû garder Saed Hasanefendic jusqu'en 2015 pour le Mondial du Qatar. On connaît la suite. Seconde victime de l'échec qatari, l'adjoint Thabet Mahfoudh. On lui avait signé pour objectif d'améliorer le classement du sept national au Mondial. Il a échoué et devra, par conséquent, céder sa place. Reste le cas de l'entraîneur des gardiens de but, Dado. Ce dernier a demandé à ce que l'on mette fin à sa mission. Il va bientôt avoir une entrevue avec le président de la fédération, Mourad Mestiri. Un départ à l'amiable sera conclu. Pour l'école française Aujourd'hui, tout un plan de restructuration sera mis en place. Il en a été question hier soir, lors de la tenue de la réunion hebdomadaire du bureau fédéral. En attendant l'accord de la tutelle, la fédération veut dorénavant opter pour l'école française. On tient à recruter un directeur technique français. Ce serait le meilleur choix. A l'heure actuelle, la France dispose certainement des meilleurs joueurs et des meilleurs techniciens du monde. L'idée du président de la fédération est donc de donner du sang neuf à la sélection à moyen terme. Il veut restructurer la direction technique et faire assister le nouveau DTN par deux entraîneurs tunisiens qui assureront la relève. Le président de la Fthb pense aussi à la formation des cadres, à la détection des talents, à la qualité des entraînements au niveau de toutes les sélections nationales et à l'amélioration du centre de promotion de Mahdia. Un vaste programme en somme. Concernant le nouveau sélectionneur national, il devrait être de préférence de nationalité française. Le directeur technique aura son mot à dire et son avis écouté. Pour terminer, on comptera désormais sur les jeunes en équipe de Tunisie. Outre Wissam Hmam et Heykel Megannem, on s'attend à ce que d'autres joueurs mettent fin à leur carrière internationale. Ils se reconnaîtront certainement et nous n'en dirons pas plus.