Wadiï El Jery campe sur sa position et ne présentera pas d'excuses à la CAF La décision du président de la fédération est courageuse. Wadiï El Jery a déclaré hier soir, lors d'un point de presse, qu'il campe sur sa position et que la fédération ne présentera pas ses excuses à la CAF. On rappelle que lors d'une seconde réunion tenue hier en Guinée Equatoriale que l'instance continentale a décidé de reporter au 31 mars la lettre d'excuses exigée de la FTF. En cas de refus, la CAF a menacé de geler les activités sportives internationales du président de la fédération tunisienne et de ne pas permettre à la Tunisie de participer à la CAN 2017. Wadiï El Jery est clair dans ses propos : «Je ne présenterai pas d'excuses et qu'on gèle mes activités sportives. Je démissionnerai de la fédération s'il le faut. Ma position est définitive. J'estime que la FTF n'a pas commis d'erreurs. Nous avons simplement envoyé deux lettres à la CAF demandant l'ouverture d'une enquête sur l'arbitrage du Mauricien Seechurn en exigeant d'être également entendu pour défendre notre position. Cela n'a pas été pris en considération par la CAF. Je rappelle aussi qu'il n'y a aucun texte de loi qui oblige la CAF à empêcher la sélection nationale de participer à la CAN 2017. Nous irons devant le tribunal sportif (TAS) s'il le faut pour défendre notre cause». Le président de la fédération a insisté sur le fait que c'était sa position personnelle et que si le bureau fédéral avec lequel il doit se réunir bientôt ou la tutelle changeaient d'avis, ce qu'il ne souhaite pas, il préférerait se retirer. Nous saluons la prise de position du président de la fédération et nous rappelons que le Nigeria ne s'est pas qualifié à la CAN 2015, que l'Egypte est absente de la CAN depuis trois éditions. Alors sauter la CAN 2017 ne serait pas la fin du monde pour le onze national. Mieux, la position de la fédération tunisienne sera un modèle pour les fédérations africaines. La dictature est bien révolue.