Les Clubistes, pas convaincants, ont su gagner contre une ESM manquant de lucidité Stade de Radès. Public peu nomreux. Arbitrage de Sadok Selmi. Expulsion de Lahbibi. Buts de Nater (2'), Belaïd (47') et Agrebi (89'). CA : Ben Mustafa, Agrebi, Mikari, Ifa, Belkaroui, Salifu, Nater (Hedhli), Belaïd (Ghandri), Dhaouadi, Djabou, Khelifa (Zoghlami). ESM : Souissi, Jabnoun, Zahou, Habibi, Khelij, Kouakou (Dridi), Maouani, Belhadj (Khraïfi), Bacouche (Ameur), Ouertani, Laâouichaoui. Très mauvais départ de l'ESM sur ce match : un but précoce du CA de Nater, qui, d'une tête dans l'angle opposé, ouvre la marque à la 2' et puis une blessure prématurée de Kouakou. Un naufrage ? Pas du tout. Bizarrement, le CA, version ennuyeuse de Sanchez, cède le terrain à une ESM qui en voulait plus. Pendant la première mi-temps, les Sudistes ont mieux géré la balle pour obliger le CA, terne et lent, à jouer les contres. Belhadj (30') aurait pu égaliser en reprenant une courte tête de Mikari, mais son lob ratait de peu les filets. Hormis le coup franc de Belaïd repoussé in extremis par Souissi (35'), le CA a mal joué durant les premières 45'. La mi-temps a été bénéfique à Sanchez qui a motivé son groupe. Même scénario : Khelifa déborde sur la droite et centre, Jabnoun touche de la main. Penalty transformé par Belaïd. Khelifa rate le troisième but (66'), Laâouichaoui trouve Ben Mustafa une minute plus tard, coup de ciseaux du même joueur (71'), expulsion de Lahbibi de l'ESM, le poteau qui empêche Agrebi d'un but tout fait (81') et l'occasion de Ameur (86'), on a mis presque 45' pour voir un but. Action collective et «altruiste» entre Djabou, Dhaouadi et Agrebi qui triple la marque vers la fin et tue le match (89'). Un CA réaliste qui a joué avec intelligence marquant ses buts dans des moments clefs, c'est ça son apport, mais sur le plan défensif, aucune sécurité. Le milieu était pratiquement effacé sur les accélérations des joueurs de Métlaoui qui méritaient mieux. Leur naïveté en défense leur a coûté cher, mais ils ont joué un match correct. Terminons avec Boussaïri Boujlel, président de l'ESM, expulsé pour des contestations répétées, mais que faisait-il sur le banc des remplaçants ?