Rideau baissé le mardi 20 juillet 2010 sur la 23e session du festival international des arts plastiques de Maharès qui a débuté le 10 juillet et qui a réuni des artistes de renom venant des cinq continents pour confronter leurs expériences, visions et approches à travers plusieurs techniques (peinture, sculpture, fresque murale, gravure, céramique…). Au cours de son allocution, M.Youssef Rekik, président-fondateur de cette manifestation, a remercié les artistes qui se sont déplacés et ont séjourné à Maharès où ils ont laissé leurs œuvres-souvenirs aux citoyens, ainsi qu'aux visiteurs de la ville, indiquant qu'ils ont enrichi le festival par leurs créations et surtout par leurs interventions au cours des tribunes. Par la suite, il a été procédé à la distribution des médailles d'or et des certificats de participation aux artistes professionnels qui ont exprimé, en fin de cérémonie, leur joie et leur immense satisfaction de participer à ce festival qui a éteint sa 23e bougie et qui s'est forgé une très bonne réputation mondiale. Notons que des cadeaux ont été distribués aux enfants qui ont réalisé des œuvres dans les ateliers qui leur ont été consacrés. Un hommage a été rendu aux trois artistes détenant le doctorat en arts plastiques, à savoir Samir Klibi et Ali Jelliti (Tunisie) et Dhia El Aaraji (Irak). Suite à cette cérémonie, il a été procédé également à l'inauguration de l'exposition des œuvres réalisées dans les ateliers. Parmi les œuvres qui ont exalté une remarquable énergie créatrice et qui n'ont pas laissé le spectateur indifférent, l'œuvre de Lisa Seror (France), semi-abstraite, où figure la silhouette d'une chaise suggestive, apparemment égarée dans l'espace, faisant allusion, pour l'artiste, au besoin de stabilité et à la nécessité de bannir l'errance et de retrouver la paix dans la conscience trouble. Mais aussi celle de Mohamed Thakafi (Arabie Saoudite) qui est une sculpture très esthétique à contours arrondis, à la fois concaves et convexes, donnant libre cours à l'interprétation, et dénotant une grande maîtrise dans l'exécution. Le tableau du Dr Nizar Dhaher (Liban) révèle, couleurs harmoniques à l'appui, la beauté de la côte corniche de Maharès, où la mer calme et paisible s'évanouit à l'horizon et où la côte est parsemée de touffes d'herbes entrelacées, s'inclinant majestueusement aux caresses d'un vent doux. Anthony Pilley (Ecosse) témoigne dans son travail de son amour pour les estivants de la côte de Maharès. Un paysage évoquant romantisme et besoin d'évasion. D'autres œuvres n'ont pas manqué d'originalité, comme celles de Abdesselem Amraoui (Algérie), Saâd Kassab (Irak), Taïeb Ayat (Allemagne), Dov Melloul (France), D.Dausoa (Ile Maurice), Yamina Layouni (Tunisie).