Le Congrès contre la violence et le terrorisme a pris fin ce mercredi par la signature d'une soixantaine de partis et de plus de 200 associations du «Pacte national contre la violence et le terrorisme». Le texte énonce des principes généraux relatifs à la diffusion de la culture des droits de l'Homme, à la cohabitation et à l'acceptation de l'autre et des principes intéressant les partis. Ces derniers s'engagent à respecter les opinions politiques dans leur diversité, dans le cadre de l'indépendance de l'Etat, de la coexistence pacifique, de la compétition loyale, ainsi que les règles d'alternance pacifique au pouvoir et les lois de la république et de la paix civile. Quant aux associations, elles sont notamment tenues de respecter les lois qui régissent leurs activités et d'éviter au niveau du discours et de la pratique toute incitation à la haine et à la violence, l'exploitation sous toutes ses formes des enfants et des jeunes et toute instrumentalisation à des fins politiques. Toutes les parties s'engagent à lutter contre le terrorisme, à ne pas le justifier en actes et en paroles et à adopter une législation garantissant la sanction des crimes liés au terrorisme, d'éviter toute incitation au fanatisme, de respecter la neutralité de l'administration , des lieux de culte, et de toutes les institutions républicaines et de considérer l'identité comme une donnée commune qui ne doit pas faire l'objet de surenchère. Les sept partis dont Ennahdha et le CPR qui ont boycotté le Congrès n'ont pas paraphé ce pacte. Hamma Hammami a accusé ces deux partis de «s'être dérobés à leurs responsabilités».