* Hier matin,la mémoire collective exhumait le cri de Néjib khattab, apès le but de Dhouib contre le Mexique. GOOOL! * Similitudes...Interpellation de L'histoire, appel de l'avenir « Nous dédions cette victoire à tous les Tunisiens » Déclaration importante de Nefkha, l'homme qui a inscrit un but historique pour la Tunisie. Les Tunisiens se sont réveillés très tôt, dimanche dernier. Beaucoup parmi nos concitoyens ont la carte ART. Beaucoup d'autres captaient Canal+... En tous les cas, hier matin, le sujet matinal se rapportait à cette fantastique victoire de l'Etoile sur le représentant- et champion- de la zone CONCACAF. Et c'est la première fois qu'un champion d'Afrique remporte un succès, dans ces joutes regroupant le gotha mondial. ET du coup,l'Etoile persiste et signe. Elle est en train de bouleverser psychologiquement la donne, au sein du football tunisien. Et par ricochet, elle en impose à l'Equipe Nationale. Cette dernière ira au Ghana. Forte d'un football tunisien qui place l'Etoile et le Club Sfaxien sur le toit de l'Afrique. Cela se produit pour la première fois dans l'histoire du football national. Mais ce n'est pas le fait du hasard. Et surtout en ce qui concerne cette Etoile du Sahel, équipe d'une autre planète, pratiquement sur le même palier - sinon d'un cran au-dessus - de cette machine à jouer que fut l'Espérance des temps de Chiboub. Moez Driss a décidément beaucoup de similitudes avec l'ancien président sang et or : le cynisme des gagneurs ; les calculs minutieux ; la vision prospective. Sans doute, cette Etoile nous fait-elle vraiment rêver. Mais il ne faudra pas basculer dans la démesure. Après demain ce ne sera pas une partie de plaisir contre le Boca Junior. Mais quel que soit le résultat, cette Etoile a montré que le football tunisien dispose de ressources insoupçonnées. Il faut qu'il y croie lui-même. Et c'est plus que jamais le moment pour qu'une espèce d'osmose s'opère : que l'Etoile inspire la sélection nationale. Qu'elle provoque l'effet d'entraînement susceptible de tirer ses rivaux vers le haut. Hier matin, au moment où Nefkha inscrivait ce but historique, la mémoire, tenace, nous exhumait des souvenirs d'une autre époque... Il y a un peu moins de trente ans, Néjib Khattab, depuis l'Argentine criait : GooooooL !. C'était au moment où, lancé par Ghommidh sur la droite, Dhouib inscrivait le troisième but tunisien, contre le Mexique en Argentine. N'y a-t-il pas des similitudes entre l'exaltation de ces moments épiques, et la ferveur étoilée au Japon ? N'est-ce pas une interpellation de l'histoire ? Un appel de l'avenir ?