Satisfaits de l'évolution positive de la contamination par le nouveau coronavirus en Tunisie, des citoyens ont dit avoir été, par contre, déroutés par les nouvelles mesures prises concernant cette maladie et les déclarations faites par les responsables à ce sujet, comme l'ouverture des grandes surfaces et des marchés hebdomadaires ou encore l'interdiction des rassemblements dans les plages. Des commentateurs les ont comparées à quelqu'un qui enfonce des portes ouvertes. Mais davantage encore, un commentateur y a trouvé une occasion pour conjurer nos responsables de cesser de suivre en toute chose ce qui se décide en France où, pourtant, on continue d'enregistrer des centaines de morts par cette nouvelle pathologie, chaque jour. C'est que d'autres commentateurs ont imputé cette évolution positive de coronavirus en Tunisie, illustrée par l'absence de nouvelles contaminations au cours des cinq derniers jours, à des causes naturelles, spécialement la chaleur du soleil, plutôt qu'aux mesures gouvernementales et administratives, comme le confinement qui, ont-ils noté, n'a jamais été autant transgressé que pendant ces derniers jours. Ils ont fait remarquer que comparée aux mesures et aux ressources matérielles et médicales des pays européens, entre autres, celles de la Tunisie ne sont rien, et cependant, la pandémie continue de faire des ravages en Europe. Sur un autre plan, nos commentateurs ont rappelé que les supermarchés n'ont jamais fermé, mais seulement les hypermarchés dont il existe 3 à la capitale Tunis. Au même moment, les marchés des fruits et légumes, dont le marché central de Tunis, ont continué de fonctionner comme auparavant sans la moindre restriction. Les espaces de vente de la friperie à Tunis, également, ont repris leurs activités, ces derniers jours, drainant des rassemblements de clients comparables à ceux des plages en été. Bureaucratie Les restaurants et cafés sont restés fermés, mais les citoyens ont enregistré que les salons de coiffure, véritables foyers de pollution et de transmission de maladies chez nous, ont ouvert leurs portes. De son côté et quoique décriée par beaucoup pour sa bureaucratie, l'Organisation mondiale de la santé a continué, quand même, à observer un ton alarmiste. A cet égard, il y a quelques semaines, un responsable de cette Organisation onusienne, avait prédit une évolution plutôt critique du coronavirus en Tunisie, ce que les évènements infirment jusqu'à présent du moins.