Est-ce qu'il faut qu'on s'y habitue ? Non franchement : sans façon. Serrer la « vis », serrer encore la vis, et resserrer encore la vis. Privés de baignade, pour un temps, plus ou moins bien défini, ça passe encore, mais devoir se coltiner les apprentis-pyromanes, qui, ont dû se dire que ça manquait de distractions sous nos latitudes, et qu'un feu d'artifice, par-ci, et un feu d'artifice, par-là, contribuerait sûrement, à égayer le paysage, post-confinement, ce n'est pas tout à fait, des idées de vacances. Vacance ? Il n'y a pas que la nature, qui ait horreur du vide. A part ça ? C'est vieux comme le monde mais c'est toujours exaspérant. S'il faut sévir, fermement, et sanctionner, avec une main de fer dans un gant d'airain : sans l'ombre d'un doute. Faire montre d'une extrême vigilance : c'est également fortement conseillé, afin d'anticiper, pour pouvoir arrêter le « flux », avant qu'il ne devienne incontrôlable. Qui a parlé de flux ? Il n'y aura pas de flux mais quelques tentatives de déstabilisation, qu'il faudra veiller à endiguer, avant que ne viennent les grosses chaleurs, qui rendra difficile, la maîtrise de ces « feux follets », lorsqu'ils prendront la mèche et n'amuseront plus la galerie, ni l'été, pourtant proche, qui traîne les savates et rechigne à venir, tant que l'on n'aura pas mis de l'ordre dans tout cela. Il n'a pas tort : tristes tropiques. Allons, secouons-nous, et tout ira pour le mieux, dans le meilleur des mondes. Ne soufflons pas sur le feu pour l'étreindre : c'est la meilleure façon de le ragaillardir. Qu'est-ce qu'on fait alors ? On dessille le regard…