Se « shooter » à la caféine, attendre le nirvana, en ingurgitant des litres de thé, parfumés à la menthe, ou t'es citron ? Le luxe suprême. Enfin ! On va pouvoir respirer. Oui, l'Homme est un animal social, etc., Et puis les charentaises se sont usées. Marre ! Il était plus que temps. Aujourd'hui c'est le grand jour. Pour les cafés, les bars et les restaurants, qui ont dû fermer boutique, pendant toute la période du confinement, pour éviter que ça dérape. Sage décision. Et ce canard à l'orange, ça vient ? Certains réflexes se perdent, alors, un peu d'entraînement, et ça repart ! Comme du papier à musique, j'vous dis ! y a qu'à inscrire les notes que vous voulez, et c'est le paradis, mais en passant par tous les étages, le temps qu'une porte soit ouverte ou fermée. Non, ouverte la porte. Sur ses deux gonds. Parce que pour la « clim », il faudra repasser, c'est plus prudent ! S'en fout, du moment qu'il y a le p'tit noir sur le comptoir, ou un verre d'orgeat glacé, perlé de brumes, la chaleur pourra s'écraser. Pas droit au chapitre la coquine. Allez, on lui pardonnera ses incartades, soyons magnanimes ! C'est qu'elle ne fait que pointer le bout de son petit nez. Il faut bien qu'elle accompagne la venue de l'été. Cuis-là, il est malin. Pour pouvoir se la couler douce, bien souvent à nos dépens, il a attendu la réouverture des cafés et « restos », pour tirer sa valise du placard, la remplir au diable pour rempiler. En douce, avant d'afficher son programme. Ça s'annonce, corsé ! Doucement, ne vous précipitez pas : y en aura pour tout le monde. Santé !