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Trop d'Etat tue l'Etat et les emplois !
Publié dans Le Temps le 06 - 10 - 2020

p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"LE TEMPS-Mouldi MBAREK p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"L'Etat peut-il être pourvoyeur d'emploi ? La Tunisie a-t-elle encore les moyens pour recruter de nouveaux fonctionnaires ? Nos politiciens sont-ils vraiment responsables lorsqu'ils promettent aux jeunes que l'Etat est capable de les recruter alors qu'il devrait normalement renvoyer près de la moitié de ses fonctionnaires ? Se rendent-ils compte qu'actuellement l'Etat est incapable d'éduquer, de soigner et même de former ses enfants ? L'ère du service public et de l'Etat n'est-elle pas révolue et caduque ? La croissance n'est-elle pas la Mère qui enfante la création de richesses, de prospérité et d'emploi ? Au lieu de faire de fausses promesses à nos jeunes et moins jeunes, nos gouvernants ne feraient-ils pas mieux de supprimer toutes ces autorisations et cette paperasse administratives qui freinent et bloquent la création d'entreprises et l'initiative privée ?
Le nombre des chômeurs avoisine actuellement les 800.000 dans notre pays où chaque année 100.000 nouveaux jeunes arrivent sur le marché du travail. À cause du Coronavirus, à la fin de cette année, le nombre des chômeurs dépassera le million !
Face à ce cataclysme, que font nos gouvernants ? Ils se livrent une " guéguerre " sans merci tout simplement pour magouiller les uns contre les autres et pour se mettre des bâtons dans les roues, alors qu'ils sont censés être au service de leurs gouvernés qui peinent à survivre et à subvenir à leurs besoins les plus élémentaires.
Ils promettent la Lune
Pis encore : ils promettent la Lune au petit peuple, en lui faisant croire que l'Etat tunisien -qui est déjà au bord de la faillite- peut encore recruter des milliers de chômeurs. Mais à quelle époque vivent-ils ? Oublient-ils que, partout où l'Etat a voulu remplacer le privé, tout avait été ravagé, ruiné et détruit : la camelote, de faux emplois, appauvrissement de la population, banqueroute, endettement, fuite des cerveaux et des capitaux, bureaucratie et régimes autoritaires pour ne pas dire des dictatures. Plus les politiciens se disent généreux envers les chômeurs, plus ils doivent taxer les autres et plus ils taxent, moins il y aura d'entreprises et d'investissement et plus il y aura de chômeurs, de misère et de pauvreté. Rappelez-vous des pays socialistes qui se sont effondrés comme des châteaux de sable en laissant derrière eux, des peuples en désarroi, en désespoir et dans la misère !
Certes, l'Etat peut et doit mettre en place de solides éléments fondamentaux, notamment un cadre juridique stable, un environnement incitatif pour les affaires, des avantages attractifs pour favoriser l'investissement local et étranger. La mission de l'Etat consiste, également, à garantir une bonne éducation, un système de formation professionnelle continue au diapason des nouvelles technologies et de l'économie numérique , une santé permettant aux individus d'être au mieux de leur forme, des infrastructures modernes, la transparence des transactions, une justice indépendante et la moralisation de la vie politique en vue d'encourager et de conforter le secteur privé à travailler, à produire, à créer, à innover, à exporter et à s'épanouir.
Il suffit, en effet, de se tourner un peu vers les Dragons asiatiques pour avoir une certaine idée sur cette civilisation grandiose qu'ils ont pu bâtir alors qu'ils ne disposent d'aucune richesse, avec une nature et une géographie pleines d'hostilité et de cruauté. Bien sûr, contrairement à nos gouvernants, les dirigeants asiatiques ont tiré leurs sociétés vers le haut, tout en étant des exemples de probité, d'intégrité et de loyauté envers leurs peuples.
Ni discours pompeux,
ni fausses promesses
Ils n'ont fait ni des discours pompeux, ni du populisme primaire, ni de fausses promesses. Ils ont mobilisé leurs peuples autour des projets d'avenir novateurs et créateurs de vrais développements durables, sans exclusion aucune, qui accroissent les revenus, permettent aux villes et aux villages de mieux fonctionner et de mieux cohabiter ensemble, qui relient l'économie aux marchés mondiaux, améliorent la productivité, protègent l'environnement et confortent le sentiment d'appartenance de tous au pays, à son histoire et à sa géographie.
Partout dans le monde, dès que l'Etat prend la place des citoyens, c'est l'appauvrissement total autant moral et économique que social et culturel. Comme le dit si bien notre grand sociologue, penseur, historien et philosophe Ibn Khouldoun "L'homme ne peut donner le meilleur de lui-même que lorsqu'il travaille pour lui-même. "L'Etat ne peut ni créer de richesses, ni de prospérité ni d'emplois. L'Etat tunisien est, aujourd'hui, incapable ni d'éduquer, ni de soigner, ni même de former ses enfants. Comment peut-il alors être pourvoyeur d'emplois ?
Tous nos politiciens, qui cultivent les idéologies daeshistes et socialistes destinées à endoctriner nos jeunes pour les couper et les priver des bienfaits de leur époque, sont des irresponsables et des imposteurs. Se rendent-ils compte que la Tunisie a plus que doublé le nombre de ses fonctionnaires en moins de dix ans ? Savent-ils que notre pays ne peut se permettre ce luxe qui n'a fait, d'ailleurs, que conforter et renforcer la bureaucratie et la corruption ?
La bureaucratie source
de nos maux
La bureaucratie est justement source d'obstacles et de paralysie qui bloquent la création d'entreprises, l'initiative privée et toute forme d'innovation et de créativité. Quand on sait que l'on demande encore aux jeunes prometteurs des extraits de naissance, les factures de la STEG, de la SONEDE et tant d'autres paperasses inutiles et inimaginables... Pourtant, la carte d'identité suffit pour créer un petit projet, et là on saisit, à sa juste valeur, la lourdeur de cette administration bolchévique et de ces banques qui n'ont jamais parié sur l'entreprise et qui ont toujours cherché le gain facile freinant et entravant, ainsi, l'audace, le courage et l'enthousiasme des jeunes, mais aussi des moins jeunes.
Pour encourager la création d'emploi, de richesses, d'entreprises, la mission de l'Etat consiste à en finir avec toute cette bureaucratie et toutes ces autorisations qui sont à l'origine de cette corruption qui gangrène le pays.
Créer de l'emploi passe par la création d'entreprises privées qui sont source de vraies richesses, de croissance et de prospérité des nations. C'est en permettant aux entreprises de se créer sans aucun frein ni obstacle ni opacité que fleurissent, s'épanouissent et jaillissent les idées novatrices, créatrices et innovatrices. Ce qui se déroule actuellement au Sud du pays où des hors-la-loi empêchent tout un pays de produire du pétrole, du gaz et du phosphate est loin d'encourager ni les Tunisiens ni les étrangers à investir et à travailler en Tunisie. Au contraire, les investisseurs étrangers sont en train de fuir notre pays à cause de nos gouvernants dont certains semblent être complices des manifestants. L'emploi est synonyme d'espoir. L'espoir est synonyme de paix sociale. La paix est la sœur jumelle de la stabilité où poussent, naissent et s'épanouissent, sur leurs branches, la croissance, les richesses, l'emploi et le bien-être des nations...
p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"


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