Avec des blindés. C'est dire que la confiance règne, entre le peuple et les « élus ». Qui ont, visiblement peur, de se faire « trucider » par une foule en colère, qui pourrait appeler au « lynchage », de ceux qui auront démérité. Inutile de revenir sur les « slogans », scandés, hier 26 janvier, aux alentours du parlement, qui reflètent exactement, le degrés d'empathie, que le citoyenlambda, à moins qu'il n'appartienne à la confrérie des « saints », éprouve, à l‘égard du président de l'ARP, lequel, se sachant très populaire, aura préféré, se reposer sur l'assurance, d'un important dispositif sécuritaire, autour du parlement, qui viendrait contrecarrer l'avancée des manifestants, appartenant à la société civile, qui contestent un « vote de confiance », lequel viendrait avaliser un remaniement, ministériel, ô combien controversé. Y compris par le président de la République « him-self », qui avait, il y a deux jours, remonté les « bretelles », d'une façon pas très cavalière, à son Chef du gouvernement, taclant Ennahdha, dans la foulée, pour son glorieux passif, et ses intentions, inavouées, tout en évitant, par ailleurs, pour ne pas changer, d'appeler un « chat un chat ». Ce qui aurait le mérite d'être clair, une fois pour toutes. Le résultat ne s'est pas fait attendre, puisque Méchichi, investi, qui plus est, de son rôle de ministre de l'Intérieur par-intérim, en a profité pour exprimer, en y mettant la forme à peine, au président Saïed, histoire de lui rendre la « monnaie de sa pièce », en gros, qu'il avait toutes latitudes, de décider d'un remaniement, tirant sa légitimité d'une Assemblée des représentants du peuple, au moins, pour une bonne partie, acquise à sa « cause ». Du moment qu'il y aura renvoi d'ascenseur ? Le pays est tenu en « tenailles », cela est indéniable, entre des forces contraires, qui luttent, chacune, à sa mesure, pour arracher le droit, de n'en faire qu'à sa guise. C'est-à-dire, tout simplement : gouverner à sa convenance, sans en passer par une concertation effective, entre les deux têtes de l'exécutif, pour mener les affaires du « navire » Tunisie, qui tangue dangereusement. Aujourd'hui, plus que jamais ! Il se trouve que le parti Ennahdha, d'une façon ou d'une autre, et cela, depuis dix ans, s'est toujours arrangé pour manoeuvrer en « coulisses », afin de gouverner, par « bouc-émissaire » interposé. Le résultat, on le connaît. Et il n'est pas des plus reluisants. En vérité, cela ne pourrait pas êter pire, vu l'état desfinances, du pays, saigné « à blanc » par les patriotes de la dernière heure. Qui ne sont, toujours pas repus. Un énième remaniement, sous un Chef du gouvernement, avec lequel, il y aurait peut-être, moyen de s'arranger, pour que cela continue, sera peut-être, le remaniement de trop...