C'est drôle ce que toutes les jeunes filles et les femmes qui passent sur toutes nos chaînes télé étatiques et privées se ressemblent aux niveaux de leur visage et de leur coiffure. Ne faut-il pas se rappeler que le côté esthétique compte beaucoup dans une image ? Mais pas à ce point. Ce qui frappe d‘emblée et même après vérification, c'est que nos belles demoiselles et femmes ne paraissent pas sur le petit écran telles qu'elles sont dans la vie. On se frotte les yeux. On n'arrive pas parfois à les reconnaître. On a de la peine à y croire et pourtant tout est vrai ! Au niveau de l'accumulation, bien évidemment, des prothèses dentaires, des perruques en toutes couleurs, des faux cils, sans parler des transformations du visage résultants de l'usage du Botox dans le traitement des rides ! Mais pourquoi, bon Dieu, l'être ne rime-t-il pas avec le paraître ? L'épreuve est dure et il faudra absolument faire en sorte qu'on soit impeccable, quitte à mettre tous les artifices possibles pour paraître encore plus belle ! Ne faudrait-il pas uniquement passer au salon de coiffure pour se contenter d'un léger maquillage indispensable pour passer à la télé ? Les femmes de la télé s'obstinent à ne pas s'accepter telles que crées. Elles se refont de nouveaux visages et cheveux, si bien qu'on est avisés qu'on ne doit pas ne pas les toucher. Sinon, tout pourrait disparaître ! Et dans sa chanson : « Quand les roses », Adamo dit, en substance : « Mais les roses d'aujourd'hui sont artificielles. » On ne voudrait pas que toutes les productrices, animatrices ou journalistes que nous voyons dans des programmes en direct ou enregistrés, ne soient pas méconnaissables et pas du tout artificielles. Car elles ne ressembleraient plus à elles-mêmes ! L.B.K