Le Temps-Agences - Des militants palestiniens dans la bande de Gaza ont tiré des roquettes contre Israël qui a répliqué avec un bombardement aérien et terrestre, tuant le leader d'une faction palestinienne et son épouse. Qualifiant les tirs de roquettes sur le sud d'Israël d'"intolérable", le Premier ministre israélien Ehoud Olmert a assuré à Tel Aviv qu'Israël continuerait à "lutter contre le Djihad (islamique), le Hamas et leurs alliés sans compromis, sans concession et sans merci". Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a affirmé à la mi-journée avoir tiré 30 roquettes hier, après avoir lancé 79 roquettes et obus de mortier la veille. Selon la police israélienne, 18 roquettes et obus de mortier étaient tombés en territoire israélien hier à la mi-journée. Un des projectiles a frappé une maison, blessant légèrement deux personnes, selon la police. Les Israéliens ont répliqué par des bombardements contre des équipes de lancement de roquettes et des zones dans le Nord de la bande de Gaza souvent utilisées par les militants pour tirer des projectiles. Le chef des Comités de la résistance populaire, Raed Abou El-Foul, et son épouse ont été tués par un missile qui a frappé leur voiture, a déclaré le Dr. Moaiya Hassanain du ministère de la Santé de Gaza. Israël a affirmé de son côté avoir ciblé un véhicule qui transportait des militants d'une autre faction, le Djihad islamique.
Le soldat Schalit est bien traité, selon le Hamas Le Temps-Agences - Le Hamas a laissé entendre hier que le soldat israélien Gilad Schalit, capturé en juin 2006, est bien traité, selon un porte-parole du mouvement, Ayman Taha. "L'Islam nous enseigne de bien traiter les prisonniers de guerre, de les mettre à l'abri et de ne pas leur faire de mal", a indiqué Ayman Taha, tout en indiquant que les opérations de l'armée israélienne à Gaza pourraient prolonger la captivité de Schalit de plusieurs années. Le père de Gilad Schalit a écrit hier une lettre de condoléances au chef du Hamas dans la bande de Gaza, dont le fils a été tué dans un raid de l'armée israélienne. Mahmoud Zahar a confirmé au quotidien israélien "Yediot Ahronot" qu'il avait reçu la lettre de Noam Schalit. "Nos cœurs sont brisés quand nos fils sont tués, mais nous n'avons pas d'autre choix", a déclaré Mahmoud Zahar au journal.