Partout dans le monde, on prend conscience de l'importance de l'environnement et de plus en plus de mouvements luttent pour sa sauvegarde. Les pouvoirs publics s'y mettent aussi et notre pays fait partie de ceux qui misent sur un environnement sain pour la survie des générations futures. Cela n'empêche que des infractions sont commises. Manque de vigilance de la part des autorités ou insouciance de la part des responsables : on ne peut trancher. Mais il est essentiel de souligner que certaines infractions peuvent être fatales. Ainsi avons-nous découvert dans la forêt du village de Gammarth une vraie décharge de médicaments. Des boîtes pleines de comprimés et des bouteilles encore fermées sont éparpillées quelque part et rassemblées dans d'autres. Il s'agit d'échantillons gratuits et périmés fabriqués par un laboratoire et on ne sait qui les a jetés là, dans la forêt de Gammarth, d'autant qu'il n'y pas de route praticable à proximité de l'endroit, ce qui donne à penser qu'on est venu jusque-là et on a l'a fait sciemment. Ces derniers sont composés de différents genres et molécules : de l'acide Méfénamique, de la cétirizine di chlorhydrate, de la sulfaméthoxazole triméthoprime, du Paracétamol, de la cystine... Ils comportent plusieurs dangers. D'abord, la dilution de ces produits chimiques dans la terre et les plaquettes en plastique et les boites en papier qui resteront longtemps exposées à la nature avant de se dégrader (le plastique peut rester entre 100 et 1000 ans avant de se dégrader selon son type). Une fois s'étant dégradés, ils ne peuvent être qu'une source de pollution grave pour la nature et l'environnement. Un autre grand danger : si un enfant ou un adulte inculte trouve ses médicaments et penserait à les utiliser d'une façon ou d'une autre ? Rappelons que même des citoyens qui n'ont aucun rapport avec le domaine médical sont appelés à se débarrasser des comprimés périmés dans les toilettes. La question se pose alors encore une fois : comment se permet-on de déposer ou de jeter toute cette grande quantité d'échantillons gratuits au sein de la nature ? Et pourquoi ? On se demande aussi où est la municipalité dans tout cela, comment ne s'en est-elle pas rendu compte bien que la « décharge » existe dans un lieu assez fréquenté ? Signalons aussi qu'à l'entrée de la forêt, une plaque signalétique précise que l'endroit est sous la protection de la garde forestière...