"S'il pleut, ça va mal ; s'il ne pleut pas, ça va mal aussi" : c'est un dicton populaire caricaturé qui s'applique à la réalité actuelle de notre football, et notamment au niveau de l'arbitrage. En effet, "plus ça va, moins ça va" et il n'y a plus un seul match sans dégâts ! Les arbitres tunisiens ? On leur manque de respect et ils ne se respectent pas eux-mêmes. Aucune de leurs erreurs n'est tolérée et on monte en épingle leur historique, leur appartenance géographique. Et quand l'erreur est (trop) visible, on fait sauter le fusible. Car, effectivement, il y a erreur et erreur. Et la ligne rouge entre la tolérable et l'injustifiable est, souvent, dépassée de manière inévitable. Cet "historique" doit, donc, être dépassé a priori, au niveau des désignations, ce qui est les ABC de la logique : il ne faut pas mettre d'allumettes sur un terrain brûlant ! Mais le comble de la contradiction se situe au niveau du recours aux... arbitres étrangers : on crie, toujours, qu'ils n'ont rien à envier aux Tunisiens mais on fait appel à eux à chaque match à lourd destin et ce recours devient quasi-quotidien. Avec une énorme différence : on leur voue un respect illimité même si leurs erreurs ont de quoi nous scandaliser. La morale ? Ce n'est pas un problème d'arbitres, mais de mentalité ! F.E.M