Tunis-le Temps : Etait-il pris par une crise de colère, ou en voulait-il autant à sa mère ? Le geste de ce jeune homme qui mit le feu aux affaires de sa mère était inattendu de sa part, surtout qu'il n'était pas d'un tempérament fougueux. Il avait cependant pris la mouche et se sentit vexé, parce que sa mère lui refusa une demande d'argent. Elle venait pourtant en aide, comme elle le pouvait, ne pouvant rien refuser à ce fils qu'elle savait démuni et sans ressources. Faisait-il l'effort de chercher du travail ? C'est ce qui lui faisait vraisemblablement défaut et ce fut la cause pour laquelle elle lui opposa un refus net. Il se sentit vexé et c'est ce qui peut expliquer son acte, mais pas l'excuser. Au tribunal de première instance, il fut condamné à deux ans de prison ferme. Il interjeta et comparut devant la cour, en déclarant qu'il regrettait son geste, à l'égard de sa mère à laquelle il voue un amour infini. Celle-ci avait déclaré à la barre qu'elle lui pardonnait et retira sa plainte. La cour, prononça à son encontre la peine de deux ans assortie cependant du sursis.