Tunis-le Temps: Dans cette affaire dont nous avons relaté les péripéties, l'accusé, un jeune homme qui avait un lien d'amitié très solide avec la victime, avait agi suite à une altercation avec celui-ci au cours d'une beuveries qu'ils organisèrent ensemble le soir du drame. La victime, un jeune à peu près du même âge que le meurtrier, travaillait en tant que manœuvre dans les chantiers du bâtiment. Il cherchait à se distraire et organisait souvent des veillées avec son ami. Mais il regagnait tous les soirs le domicile de ses parents, sauf le soir du meurtre, où il manqua à l'appel. Son père inquiet sortit le lendemain à sa recherche et finit par alerter la police. Il fut terrassé d'apprendre que le cadavre qui se trouvait à la morgue de l'hôpital était celui de son fils. Celui-ci fut poignardé par son ami et mourut des suites d'une hémorragie interne. Arrêté l'agresseur déclarait au départ qu'il eut une altercation avec la victime et qu'il avait agi sous l'emprise de la colère, son ami ayant tenté d'abuser de lui. Il fut inculpé d'homicide volontaire et condamné en première instance à une peine de prison en conséquence. Il interjeta appel par l'intermédiaire de son avocat qui souleva la démence de son client sollicitant de la cour que celui-ci soit soumis à une expertise psychiatrique, afin de déterminer le degré de sa responsabilité. La cour acquiesçant à cette demande renvoya l'affaire à une date ultérieure.