On a beau vivre dans l'ère du modernisme, de la mondialisation et des technologies, On ne peut construire un avenir sans racines, sans passé et ne peut échanger les cultures. De même, les TICs, ne peuvent jamais remplacer la base de toute communication, voire la parole et le gestuel... Conscient d'une pareille mission afin que l'avenir aille de pair avec le passé et soient harmonieux, l'Institut National du Patrimoine organise du 18 au 25 février les Premières Rencontres Internationales de Tunis sur le Patrimoine Culturel Immatériel. Et selon l'UNESCO, « On entend par patrimoine culturel immatériel les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir faire - ainsi que les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. Ce patrimoine culturel immatériel, transmis de génération en génération, est recréé en permanence par les communautés et groupes en fonction de leur milieu, de leur interaction avec la nature et leur histoire, et leur procure un sentiment d'identité et de continuité, contribuant ainsi à promouvoir le respect de la diversité culturelle et la créativité humaine ». Durant ces rencontres, des conférences plénières et des ateliers interactifs seront organisés. Des différents chercheurs et scientifiques seront présents participant dans le cadre des thèmes suivants : les traditions et expressions orales : la langue comme vecteur du patrimoine culturel immatériel, les arts du spectacle (musique, danse, festivals...), les pratiques sociales, les rituels et les événements festifs, les connaissances et pratiques concernant la nature et l'univers, les savoir-faire liés à l'artisanat traditionnel, les savoir-faire en matière du « bâtir » et d'architecture vernaculaire, les savoir-faire en matière d'agriculture, de guérison et de médecine populaire, d'art culinaire, de parfum, de cosmétique..., les savoir-faire en matière de décoration et de symbolique, la transmissibilité, ses mécanismes et techniques, les identités et les diversités culturelles et enfin pour étudier le cadre juridique pour assurer les droits d'auteur des détenteurs des différents composants du patrimoine culturel immatériel. Les objectifs de ces rencontres visent une meilleure sensibilisation publique à la notion « d'immatérialité » qui occupe de plus en plus une place de choix dans les discours relatifs à la plupart des activités humaines, la sollicitation d'une reflexion multidisciplinaire par l'intervention de spécialistes et l'incitation à la mise en place d'une structure solide pour promouvoir la recherche, la sauvegarde et la valorisation du patrimoine culturel immatériel.