Le Temps-Agences - Nicolas Sarkozy sera aujourd'hui à Beyrouth pour réaffirmer spectaculairement l'intérêt de la France dans un règlement de la crise libanaise et son soutien au nouveau chef d'Etat libanais, Michel Souleïmane. Le chef de l'Etat français a en revanche renoncé à se rendre dans le sud du pays auprès des soldats français de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul). Il "a souhaité que ce déplacement soit un déplacement exclusivement politique dans le cadre de l'élection de Michel Souleïmane", a seulement fait savoir la présidence française vendredi pour justifier ce changement de programme. L'Elysée a précisé que c'est le ministre de la Défense Hervé Morin qui irait à At Tiri voir les soldats français. Nicolas Sarkozy est le premier président non arabe à aller au Liban après l'élection du général Souleïmane le 25 mai. Le Premier ministre François Fillon, le chef de la diplomatie, Bernard Kouchner, et les dirigeants des principaux partis français - Patrick Devedjian, Jean-François Copé et Jean-Pierre Raffarin (UMP), François Hollande (PS), Marie-George Buffet (PCF) et François Bayrou (MoDem) sont aussi du voyage. "Il s'agit de marquer l'unité de la nation française dans ce message d'encouragement, d'amitié et d'espoir que le président souhaitait adresser à la nation libanaise", explique l'Elysée.