Le tribunal de première instance de Tunis a eu à juger dernièrement une affaire de vol qualifié dans laquelle étaient impliqués deux jeunes hommes et deux femmes qui ont comparu en état de liberté. Ayant réussi dans leurs deux dernières tentatives, croyant qu'ils vont passer inaperçus, ils ont décidé d'utiliser la même procédure d'escalade et d'effraction pour voler une autre maison. Les deux jeunes hommes décidèrent de s'attaquer à une villa, pour la cambrioler. Et dans ce dessein, ils ont choisi les environs d'El Manar, plus précisément des demeures luxueuses mais un peu isolés pour procéder tranquillement, sans la moindre gêne. C'est ainsi qu'ils ont réussi à s'introduire dans deux villas et ramasser un butin, assez conséquent, dont ils tirèrent des sommes assez rondelettes. Cette réussite allait les encourager à élaborer un plan bien étudié, pour récolter un butin plus considérable. Ils s'y sont d'ailleurs bien préparés en prenant le soin d'épier la maison ainsi que le comportement du maître de céans et sa famille. Ils ont pu avoir une idée précise sur les horaires de sortie et d'entrée de chaque membre de la famille afin de leur permettre une certaine liberté d'action. Leurs calculs se sont avérés justes pour cette fois parvenant à mettre la main sur un petit butin. Outre une somme d'argent de cent soixante dix dinars, ils s'emparèrent en effet des bijoux de la dame, d'un téléphone portable et quelques autres équipements électroménagers. Ils ont entassé le tout dans une mallette avant de quitter les lieux. en rentrant chez lui la victime constata le vol, elle déposa alors plainte, donnant une liste détaillée des objets volés, entre autres les bijoux que les malfaiteurs avaient essayé d'écouler. Il s'agit de deux femmes âgées d'une cinquantaine d'années qui ont acheté les bijoux volés. Conduit au poste de la police, les cambrioleurs allaient avouer les vols commis en donnant le signalement et l'identité des deux femmes qui ont acheté les bijoux. A l'audience, ils réitérèrent leurs aveux et furent part de leurs regrets. Le verdict a été reporté à une date ultérieure