Sautes d'humeur sciemment calculées : Quand Jmal passe d'une extrême à l'autre L'Etoile Sportive du Sahel poursuit la série des matchs tests. Aujourd'hui au Maârouf, elle rencontre EM de Mahdia. Il s'agit du deuxième match après celui livré contre le CS Hilalien et qui s'est soldé par la victoire (4-0) des hommes de Lotfi Rhim. La majorité de l'effectif a été testée en vue d'une place parmi le groupe restreint de 25 ou 26 joueurs au plus. Tout à l'heure, Rhim, aura à se fixer en prévision d'un deuxième tri sur les potentialités de quelques-uns de ses joueurs notamment ceux qui se sont bien comportés au cours du premier match tel que Waël Belakhal, un avant dont on attend beaucoup après avoir confirmé ses dons de buteur avec J. Sports.
La semaine de deux séances Parallèlement aux matches amicaux, l'équipe étoilée est mise au rythme de deux séances quotidiennes. Et l'on accorde encore de l'importance au volet physique pour que la santé du joueur soit la meilleure possible. D'autant que l'échéance Zimbabwéene approche à grands pas et l'on devine ce qui attend les étoilés à Harare le 19 de ce mois quand ils rencontreront Monomotapa pour le compte du premier match du tour du groupe B de la champion's league africaine. Jalel Hergli le préparateur physique qui n'a pas eu les mains libres avec Rhor, travaille maintenant d'arrache-pied pour mettre à la disposition de l'entraîneur un groupe de joueurs prêts à l'application du volet technico-tactique. L'entourage proche de l'équipe et plus particulièrement les supporteurs pensent que le recrutement d'un attaquant de grande valeur est absolument nécessaire. Non pas qu'ils font la fine bouche, mais le rendement en dents de scie d'Emeka Opara préoccupe beaucoup. Il en est de même aussi du cas de Sadate Bukari qui a raté l'essentiel de la préparation d'avant saison et dont on attendait mieux. Le ghanéen ne s'extériorise en effet que lorsque son équipe mène au score et le plus souvent, largement. D'autre part, on se félicite du retour du cap Verdien Gilson Silva qui au vu du premier match (il a joué la deuxième mi-temps) a paru en pleine forme voire plus aguerri grâce, peut être, à l'expérience connue la saison dernière avec le club français de Guingamp. Mounir EL GAIED ÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜ Sautes d'humeur sciemment calculées : Quand Jmal passe d'une extrême à l'autre La saison écoulée était négativement exceptionnelle pour l'axial, improvisé arrière gauche en équipe nationale, Ammar Jmal. Ses déboires, son tempérament irascible, ses écarts de conduite et ses réactions irréfléchies lésaient son équipe et entachaient l'image sympathique et respectueuse du pur produit étoilé hargneux et jaloux des intérêts de son club de cœur que le garçon s'est forgé. Depuis qu'il a eu sa chance dans la finale historique du Caire, saisissant au vol l'opportunité offerte par l'absence de Felhi pour le suppléer méritoirement au poste de défenseur central, le joueur n'a plus lâché prise. Il devenait du coup titulaire indiscutable et métronome d'un groupe privé de celui qui jouait ce rôle ; Saber Ben Fradj parti sous d'autres cieux. En peu de temps, il s'imposait démontrant la personnalité d'un leader tant recherché par les techniciens. En effet, tout coach souhaite avoir dans son effectif l'élément capable de pousser ses coéquipiers, de prendre la responsabilité et l'initiative dans les jours sans pour l'ensemble de son équipe et de forcer la décision. Ammar Jmal le fut pour l'ESS, une étoile montante dans un firmament brillant et scintillant de mille autre feux (le temps de la grande " Etoile " avec sa pléiade de talents confirmés). Il charmait, alors, l'opinion sportive qui voyait en lui une promesse sûre et un potentiel physique et technique assurés. Il ne tardait, d'ailleurs pas, à séduire l'entraîneur national, s'octroyant une place de choix parmi l'élite, les élus de la nation pour représenter le pays suscitant un inégalable engouement des masses. Nous pensions ces consécrations suffisantes pour relever l'homme au rang de joueur professionnel, mature et conscient des implications de son nouveau statut. Mais comme plusieurs de ses pairs, l'Etoilé y vit rouge et perdait tout sens de la mesure. Non content de faire des siennes et de sortir de ses gonds pour des futilités, il se donne le droit de lancer des critiques acerbes à l'encontre de ses dirigeants et juge de la valeur de ses coéquipiers et de son adéquation avec leur rémunération. Il se déclarait le moins loti et accusait ses responsables de le présenter en bouc émissaire pour masquer leurs erreurs. Affirmations qu'il répétait à qui veut l'entendre dans plusieurs interviews. Il se présentait, alors, dans l'habit de la pauvre victime, sous-estimée par les siens et sous-évaluée. Voila que ce même joueur procède à un revirement de 180°et dénonce les journalistes et les personnes malintentionnées qui veulent " perturber la bonne ambiance au sein de l'équipe et empoisonner le climat de travail qui y règne " selon ses dires. Un peu de décence et d'honnêteté M.Jmal ! Un international est censé assumer ses opinions et défend ses positions. " Même si tu t'es rendu compte que tu as gaffé ", il faut présenter des excuses nettes et franches et non imputer aux autres tes erreurs et maladresses. En réalité, Jmal étant encore sous contrat et assuré de ne pouvoir quitter le club et rejoindre son entraîneur fétiche, Rhor à Nantes, rendait les rames et revenait à de meilleurs sentiments afin de reprendre les entraînements, légitime aspiration de la part d'un international, conscient de perdre au change en restant sans équipe. Mais ç'aurait été faire preuve de bienséance et de bravoure que d'aller droit au but et de reconnaître ses erreurs sans tergiversations et faux-fuyants ! En prenant la direction technique des jeunes et en s'occupant des centres de formation après avoir remporté sa coupe du monde, Aimé Jacquet, le sélectionneur de la France aimait à dire : " notre mission consiste, d'abord, à forger des hommes pour pouvoir former de grands joueurs ". Méditons plutôt ceci !