J'ai eu la chance de ne pas conduire durant plus de dix jours et croyez-moi, je n'en ai éprouvé aucun manque. La preuve, quand j'ai sorti ma voiture après cette longue absence, je m'étais juré de ne plus dépasser les cinquante à l'heure, de ne répondre à aucune provocation et d'éviter au maximum toutes les voitures immatriculées dans les pays amis de l'Europe, des pays frères du Maghreb et, bien sûr, celles qui roulent dans mon pays, surtout, les jaunes, les utilitaires et les "fumées". Malheureusement, ma première journée au volant s'est vite transformée en cauchemar. Le comble, c'est que j'étais garé quand un coursier roulant sans Dieu ni maître, dans une camionnette s'est arrêté en double file à côté de mon auto. Bon, arrêté, c'est trop dire car, pressé, il a laissé les freins libres et son tacot à éraflé ma portière sans laissé un mot d'excuse. Tant pis...