Un jour, vers 10 heures du soir, l'hôpital Charles Nicolle a reçu en admission d'urgence un jeune homme dans un piteux état, ayant été sauvagement agressé par un tiers. Le jour des faits, la victime fut abordée par un malfrat, qui lui intimidait de lui demander clairement de lui donner son téléphone portable et tout ce qui possédait sur lui. Mais la victime fit la sourde oreille, il continua sa route, pressant le pas vers son travail. Contrarié, le truand s'était muni d'une arme blanche, rejoignit le jeune homme et lui infligea une terrible correction ponctuée de coups de couteau. Le malfrat s'est emparé du téléphone portable de la victime avant de la laisser dans un piteux état. Transportée à l'hôpital, la victime a été secourue avec diligence tandis que l'agresseur a été arrêté et déféré au parquet. Accusé de tentative de meurtre volontaire, il a comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre de son forfait. Lors de l'interrogatoire, il nia totalement avoir agressé la victime ou même l'avoir blessée avec un couteau, et souligna qu'une discussion animée entre eux s'est terminée par des violences verbales et physiques. Il reconnut avoir poussé son adversaire qui chuta sur le trottoir parsemé de tessons. Inculpé de tentative de meurtre et port d'arme blanche sans autorisation, l'agresseur a été déféré devant la justice. Il a comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre de son forfait. Le truand a reconnu les faits et imploré la clémence du juge. Son avocat demanda les circonstances atténuantes pour son client, et sollicita le tribunal de considérer les faits comme étant des violences graves, et non pas une tentative d'homicide volontaire. Le tribunal après délibérations l'a condamné à 10 ans de prison ferme.