Cinq journées de compétition et déjà des têtes qui tombent parmi les entraîneurs aussi bien en Ligue 1 qu'en Ligue 2. Le Stade Gabésien a ouvert les hostilités en faisant appel à Ridha Akacha deux journées seulement après le coup d'envoi du championnat. Un choix approprié vu la compétence et l'expérience du technicien qui va sûrement remettre l'équipe à la place qui lui revient . Aït Joudi poussé vers la sortie La situation est plus préoccupante en Ligue 1 où les prémices des limogeages étaient dans l'air à partir de la 2ème journée quand le C.S.Sfaxien est allé se faire tenir en échec par l'O.Béja. Ezzeddine Aït Joudi qui a été accueilli comme un messie après un bras de fer avec l'U.S.Monastir quelques semaines auparavant, se trouvait à la surprise générale, sur un siège éjectable. En dépit de la victoire sur l'E.S.Hammam-Sousse sept jours plus tard, le technicien algérien n'en continuait pas moins à être contesté par une frange de l'entourage du comité-directeur tout comme par une grande partie du public sfaxien. Seulement quand on relève certains comportements de ce même public lors des séances d'entraînement de l'équipe senior, il ne fallait plus se faire des illusions quant à l'avenir de Aït Joudi dans le très court terme. La lourde défaite essuyée devant l'Espérance S.T samedi dernier ne laissait plus planer le moindre doute sur le sort de l'entraîneur algérien. Pour les responsables de l'équipe sudiste, le plus dur commence et les problèmes vécus depuis belle lurette ne vont pas finir dans la mesure où il n'y a pas un problème d'entraîneur, le mal est à chercher ailleurs et il persiste. Sinon comment expliquer le départ de Ghazi Graïri à la fin d'une saison 2008-2009 ponctuée par une coupe de la CAF et une coupe de Tunisie. C'est que quelque part, il y a clivages et désaccords au sein même de l'équipe dirigeante et c'est la section de football qui trinque. Samir Jouili, un départ annoncé Le choix porté sur Samir Jouili pour entraîner l'U.S.Monastir a été fait en catastrophe après que ce même Aït Joudi ait décidé de mettre le cap sur Sfax après avoir failli prendre en mains l'équipe monastirienne. Samir Jouili était en quelque sorte l'homme providence à un moment où la préparation de la nouvelle saison était entamée un peu partout dans le pays. Samir Jouili a donc atterri à Monastir dans des conditions bien particulières. Il lui fallait faire plus que les six points ramassés en cinq matches pour espérer poursuivre son bail. A partir du moment où le comité directeur a remercié Ridha Sassi, le limogeage de Samir Jouili était une question de jours. Enfin à voir ce dernier prendre la poudre d'escampette dimanche dernier juste après la fin de la rencontre de dimanche dernier, il ne fallait pas être sorcier pour deviner le limogeage de Jouili. Le sursis de Chiheb Ellili La situation est totalement différente pour Chiheb Ellili qui a pris seul la décision de quitter l'E.S.Hammam-Sousse. En le faisant connaître de vive voix à ses joueurs après leur défaite devant E.G.S.Gafsa. Question de leur faire assumer la responsabililé de ce quatrième échec d'affilée de la saison. Connaissant les excellentes relations qu'il entretient avec Mohamed Lahouar, il a fini par se rendre à l'évidence au terme d'un entretien au cours duquel, le président du club s'est engagé à tout mettre mettre en œuvre en vue d'améliorer la situation qui prévaut au sein de l'association notamment sur le plan financier. Mais ce n'est là qu'un sursis émanant de Chiheb Ellili. Parions qu'il ne fera pas long feu à Hammam-Sousse tellement est difficile la situation vécue par l'équipe.