Il y a une crise de socialisme particulièrement en Europe. Les socialistes européens vont de défaite en défaite et de crise en crise. Le parti socialiste suisse a subi l'un de ses plus graves échecs depuis 1919, le parti socialiste français est au bord de l'implosion, le SPD allemand vient d'enregistrer son plus mauvais score depuis l'après guerre. Il n'y a qu'au Portugal et en Grèce que les socialistes sont aux commandes. Nombre de PS ont trop délaissé les couches sociales populaires au profit de la défense presque exclusive des classes moyennes. Ces partis ne pourront pas aller de l'avant sans construire une alliance solide, ce qui évidemment désarçonne une grande partie de l'électorat en quête de stabilité et de sécurité en pleine crise économique. Sous d'autres cieux ces modes n'ont pas droit de cité. En Tunisie, il n'y a qu'un seul discours, celui de la rationalité pour un vrai développement de la société, une société qui se veut solidaire. Sans copier les autres modèles, les acquis dont le peuple s'enorgueillit n'auraient pu être réalisés sans l'engagement humain et la démarche humaniste du Président Ben Ali. Notre démarche est claire et sans ambage, car elle a pour finalité l'homme où qu'il soit et quel qu'il soit. L'homme est au centre de tout développement économique et social, et c'est pourquoi la Tunisie est citée comme un exemple de réussite par des organismes internationaux très crédibles.