Précisions de la commune de La Marsa “ Suite à l'article paru le 28/10/2009 page 3 sous le titre “ Environnement... et pourquoi pas la forêt de Gammarth” , le Ministère de l'Agriculture et des Ressources Hydrauliques précise ce qui suit : Les 20 et 21 juin 2009, un incendie s'est déclaré dans la forêt de la colline de Gammarth et grâce à l'intervention rapide et efficace de tous les intervenants et malgré la violence des vents et la haute température, l'incendie a été maîtrisé à temps évitant ainsi des dégâts importants. Comme l'a bien précisé l'auteur dans son article, les interventions sylvicoles ne peuvent être réalisées qu'après une période de suivi et d'observation afin de s'assurer du nombre d'arbres complètement brûlés et devront être coupés à blanc étoc (coupe rase) et ceux échaudés pouvant être repris naturellement. De même, la régénération par des ensemencement naturel es graines suit son cours et une régénération assistée par plantation viendra à la rescousse si jamais la régénération naturelle n'est pas complète. Il est à signaler que cette forêt artificielle, aménagée en futaie jardinée, dispose de bons semenciers. Tenant compte de ces considérations techniques, toutes les interventions sylvicoles à savoir l'exploitation des arbres, les coupes sanitaires des chablis (arbres déracinés), la régénération assistée... ne peuvent avoir lieu qu'en hivernale et en période hors sève (janvier et février 2010) La richesse de la diversité biologique, citée par l'auteur, indique qu'il y a un bon équilibre naturel et qu'une ambiance forestière s'est créée avec tout son cortège floristique et faunique dans une forêt de plantation (artificielle), notamment les orchidées dont l'auteur est un fin connaisseur, surtout dans les parcs nationaux et réserves naturelles de Tunisie. Nous tenons à préciser que toutes les forêts tunisiennes avec ses groupements végétaux sont inventoriés et consignés dans un inventaire forestier et Pastoral National (IFPN) Aussi, les services régionaux du Ministère de l'Agriculture et des Ressources Hydrauliques participent-ils activement avec tous les autres intervenants dans la campagne de propreté et de sauvegarde de ces zones trop sollicitées par les habitants du grand-Tunis. La Tunisie œuvre concrètement par tous les programmes mis en œuvre (aires protégées, parcs nationaux, forêts urbaines et périurbaines...) à sauvegarder sa biodiversité, son environnement et ses ressources naturelles “. ---------------------------------- Précisions de la commune de La Marsa « Faisant suite à l'article... Et pourquoi pas la forêt de Gammarth ? paru dans votre journal en date du 28 octobre 2009, nous tenons à signaler que les services municipaux de la ville de La Marsa déployent beaucoup d'efforts pour la préservation de l'environnement et la sauvegarde de son patrimoine naturel et historique qui s'inscrivent d'ailleurs dans la politique générale du pays et notamment le point 21 du programme présidentiel de son Excellence, Monsieur Le Président Zine El Abidine Ben Ali En outre, vous n'êtes pas sans ignorer que plus de 100 forêts réparties dans tout le pays font partie du programme national et sont en devenir des parcs urbains y compris bien sûr la forêt de Gammarth afin de préserver sa flore et sa faune. Comme le reconnaissent les auteurs de l'article eux-mêmes des efforts sont sans cesse déployés par notre municipalité avec l'aide de toutes les associations locales pour la propriété de la ville de La Marsa y compris la forêt de Gammarth. Il est à préciser aussi que nos services et ceux de l'arrondissement des forêts ne tardent pas à procéder en urgence pour l'enlèvement de toutes sortes de déchets dans les meilleurs délais. D'ailleurs, en ce jour même une équipe s'est déplacée sur les lieux et n'a pas constaté l'existence de déchets comme figurant sur les photos. S'agira-t-il d'anciennes photos ? ». NDLR : Le ministère de l'Agriculture et des Ressources Hydrauliques ainsi que la Commune de la Marsa déploient en effet d'importants efforts pour l'équilibre et la revalorisation des forêts. Nous apprécions par ailleurs la teneur des précisions et ce côté positif contenu dans ces réponses et qui manifestent du respect pour notre article et ses auteurs. Il s'agit par-dessus tout de servir les intérêts de nos concitoyens. Le débat suscité par notre article et les précisions et autres éclairages fournis par les institutions concernées prouvent à quel point il est facile de collaborer, sans négativisme aucun, et pour l'intérêt de la communauté.