L'accusé dans la présente affaire est un jeune homme qui n'a cessé de clamer son innocence, en affirmant que les allégations de la victime étaient dénuées de tout fondement. La jeune fille qui porta plainte contre lui, avait-elle l'imagination si féconde, pour l'impliquer d'actes qu'il n'a jamais commis ? Elle déclara, en effet que le jour des faits, et alors qu'elle était sur le chemin de son domicile, elle rencontra ce jeune homme qui commença d'abord par l'importuner verbalement. Mais, elle l'ignora et fit semblant de ne pas l'entendre. Il voulut alors lui prouver sa virilité et lui démontrer qu'il était le plus fort. Brusquement il brandit un couteau pour l'obliger à le suivre, sans pousser de cri et en faisant comme si de rien n'était pour de ne pas attirer l'attention des passants. Puis il héla un taxi et l'obligea, toujours sous la menace du couteau, d'y prendre place avec lui, le plus discrètement possible. Il demanda au taximan qui ne s'aperçut de rien, de les conduire dans un endroit assez éloigné où il descendit avec la jeune fille. Il l'obligea de pénétrer dans une maison inoccupée, pour attenter à sa pudeur et tenter d'abuser d'elle. Mais elle lui résista de toutes ses forces. Le forcené finit par réaliser réalisa que c'était peine perdue, devant la résistance de la jeune fille qui a tenu à se défendre par tous les moyens. Il la laissa enfin partir, non sans lui dérober son téléphone portable. Telle était la version de la jeune fille qui était totalement différente de celle de l'accusé. Ce dernier déclara qu'il connaissait la jeune fille depuis quelque temps. Il ajouta que le jour des faits, elle le suivit de son plein gré et qu'il n'y a eu aucune intention malveillante, ni aucun geste déplacé de sa part , à l'égard de cette jeune fille qu'il aime tant. Son avocat le soutenant, affirma que la victime avait l'imagination fertile, ayant inventé cette accusation de toutes pièces, et ajoutant qu'il n'y a aucun élément dans le dossier pouvant l'établir d'une manière indubitable et tangible. Il demanda sur cette base, l'acquittement de son client. Toutefois, l'accusé a été déclaré coupable par le tribunal, et il fut condamné à deux ans de prison, assortis du sursis.