Le protagoniste dans cette affaire, avait commencé par cambrioler dans une maison inoccupée, le maître de céans étant absent car il travaillait à l'étranger. Après s' être introduit dans les lieux par effraction, ce jeune homme put emporter des appareils électroménagers, ainsi que des objets de valeur. Il fit également main basse sur le chéquier du propriétaire qu'il garda sur lui en attendant l'occasion propice à savoir la fête de l'Aïd. Il acheta, en effet, trois moutons avec un des chèques en se servant tout simplement du carnet volé qu'il avait en sa possession, Evidemment, le chèque en question était falsifié, la signature n'étant pas conforme à celle du titulaire du compte bancaire. Ce dernier informa la banque que son chéquier a été volé et que par conséquent le chèque retourné impayé était falsifié. L'enquête menée par la brigade économique aboutit à l'arrestation du cambrioleur, qui reconnut son forfait et il fut inculpé de vol qualifié ainsi que de falsification de chèque. Il comparut devant le tribunal, et réitéra ses déclarations données au cours de l'enquête préliminaire ainsi que devant le juge d'instruction. Le commerçant de bétail confirma bel et bien que l'accusé était celui qui lui avait acheté les moutons de l'Aïd moyennant le chèque frauduleux. L'avocat de l'accusé demanda le renvoi de l'affaire afin de préparer les moyens de sa défense et le tribunal acquiesça à sa demande.