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Les jeunes, des partenaires dans tout ce qui concerne les affaires de notre pays
Le Président Ben Ali à l'ouverture du Colloque International sur «La Jeunesse et l'Avenir»
Publié dans Le Temps le 15 - 01 - 2010

Carthage-TAP- Le Président Zine El Abidine Ben Ali a prononcé, hier matin, à l'ouverture des travaux du colloque international sur le thème: «la jeunesse et l'avenir: défis actuels, développement des capacités et mécanismes de participation» une allocution dont voici le texte :
«Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux
Son altesse royale, le prince Nawaf Ibn Fayçal Ibn Fahd Ibn Abdelaziz Al-Saoud, Vice-président général de la protection de la jeunesse au Royaume d'Arabie Saoudite, Excellence, M. le Dr Abdulaziz Altwaijri, Directeur Général de l'Organisation Islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), Excellence, M. Le Dr Mohamed El Aziz Ibn Achour, Directeur Général de l'Organisation Arabe pour l'Education, la Culture et les Sciences (ALECSO), Excellence, M. Habib Ben Yahia, Secrétaire Général de l'Union du Maghreb Arabe (UMA), Honorables invités, Mesdames et Messieurs,
Nous ouvrons, aujourd'hui, avec la bénédiction de Dieu, les travaux de ce colloque international sur le thème: «la jeunesse et l'avenir: défis actuels, développement des capacités et mécanismes de participation ». Nous tenons, à cette occasion, à souhaiter la bienvenue à Leurs Altesses et Excellences, les personnalités ici présentes, ainsi qu'aux représentants des organisations régionales et internationales, aux représentants des organisations non gouvernementales, aux experts, intellectuels et chercheurs venus des pays frères et amis, et à leur exprimer nos souhaits d'un agréable séjour parmi nous.
Tout en saluant cette initiative commune engagée par l'Organisation Islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), l'Organisation Arabe pour l'Education, la Culture et les Sciences (ALECSO), et le Secrétariat Général de l'Union du Maghreb Arabe (UMA), en organisant le présent colloque international, consacré à un sujet de la plus haute importance, en rapport avec le présent et le devenir des jeunes, je tiens à dire toute ma satisfaction quant à la coopération privilégiée existant entre notre pays et ces organismes régionaux. Je tiens, également, à exprimer aux directeurs généraux des deux organisations et au Secrétaire Général de l'UMA, mes meilleurs remerciements pour les sentiments amicaux qu'ils ont témoignés à l'endroit de la Tunisie, de son peuple et de sa direction, et à leur dire combien j'ai été sensible à leurs éloges de l'expérience de la Tunisie qui veille à l'encadrement des jeunes et accorde l'attention requise à leurs préoccupations et problèmes.
Mesdames,
Messieurs,
La tenue de vos présentes assises intervient à la suite de l'adoption, à l'unanimité, par l'Assemblée Générale des Nations Unies, le 18 décembre 2009, de la proposition que nous avions présentée, le 24 novembre 2008, lors de l'ouverture des travaux de la Conférence internationale sur les problèmes de la jeunesse dans le monde islamique, concernant «la proclamation de l'année 2010, année internationale de la jeunesse, et l'organisation d'une conférence internationale de la jeunesse, sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies».
Il me plaît, en cette circonstance, d'exprimer mes remerciements et ma considération à l'Organisation des Nations Unies, aux Etats membres et aux organisations régionales et internationales, pour le soutien qu'ils ont apporté à notre proposition, dans le prolongement des diverses initiatives que nous avions engagées au niveau international et qui ont, à leur tour, fait l'objet de l'unanimité de l'instance onusienne. Je citerais notamment notre proposition du 25 août 1999 en faveur de la création d'un Fonds Mondial de Solidarité, initiative qui a été adoptée, le 20 décembre 2002, par l'Assemblée Générale des Nations Unies, et notre proposition du 22 avril 2003 en vue de la consécration du droit des jeunes à l'exercice du sport et de l'éducation physique adoptée, également, par l'Assemblée Générale de l'ONU, tout en décrétant l'année 2005, année internationale du Sport et de l'éducation physique. Il s'agit, aussi, de la proposition que nous avions présentée en 2005 à l'Assemblée Générale des Nations Unies, en vue de proclamer une « journée mondiale de solidarité», pour consacrer cette valeur morale et sociale dans les relations entre les êtres humains et entre les Etats, cette proposition ayant recueilli l'approbation de l'Assemblée Générale des Nations Unies qui a proclamé, à cette fin, la journée du 20 décembre de chaque année, « journée mondiale de la solidarité ».
En présentant ces propositions, nous avons voulu apporter notre concours au service des causes de l'éducation, de la santé, de la solidarité, du développement et de la paix dans le monde, considérées comme autant de dénominateurs communs unissant l'ensemble de l'humanité. Nous avons, également, voulu stimuler, en l'opinion publique mondiale, la propension à la bonne action, pour consacrer ces vertus dans les relations internationales et confirmer que les facteurs d'union entre les humains sont plus nombreux que les facteurs de discorde, et que les problèmes de notre époque ne peuvent être résolus qu'à la faveur de la confiance réciproque et de l'effort commun.
J'exhorte, en cette circonstance, tous les Etats et toutes les organisations et agences onusiennes spécialisées, à prendre part à la célébration de l'Année Internationale de la Jeunesse, instituée par les Nations Unies, et à élaborer des programmes pratiques exhaustives et ciblés, en vue d'ouvrir, aux jeunes, les perspectives les plus vastes pour l'activité et la créativité, et d'élargir, à leur intention, les opportunités de concertation et de dialogue, dans tous les domaines qui concernent leur époque et le monde dans lequel ils vivent.
Cette année internationale de la jeunesse offrira une opportunité privilégiée pour renforcer l'encadrement des jeunes et leur permettre d'avoir une connaissance plus approfondie des responsabilités civilisationnelles et historiques qui leur incombent et des grands espoirs placés en eux. Ils sont dès lors appelés à formuler des idées audacieuses et présenter des solutions inédites qui dépassent les crises et tensions qui accablent notre époque, et préfigurent un nouveau climat mondial favorisant l'instauration de relations loyales et solides entre toutes les nations.
Mesdames,
Messieurs,
Dans toute nation, les jeunes constituent la frange la plus exposée aux retombées des erreurs locales et des déséquilibres mondiaux, qui suscitent, en eux désillusion et désespoir, avec les pires conséquences sur leur croissance et sur leurs aspirations.
Parmi les erreurs les plus graves qui sont commises à l'encontre des jeunes, je citerais l'indifférence face à leurs préoccupations et leurs ambitions, ainsi que la propension à les impliquer dans des différends idéologiques et des conflits ethniques et confessionnels et à nourrir en eux des sentiments de haine, de rancœur, de racisme et d'insouciance vis-à-vis de la souveraineté de leur patrie, au point de léguer, aux générations montantes, des traditions néfastes, telles que la dépendance, l'irresponsabilité et la prise de décisions graves et inconsidérées de nature à boucher leurs horizons et à détruire leur avenir.
Parmi les déséquilibres mondiaux qui influent le plus sur les jeunes, figurent la duplicité des critères dans le traitement des questions internationales, la pluralité des inégalités excessives entre pays développés et pays en développement, l'exacerbation des courants fondés sur l'extrémisme, la violence et le terrorisme, l'aggravation des phénomènes de la pauvreté, de la faim et de la maladie, et l'extension continue des crises, des conflits et des dissensions internes.
Les statistiques les plus récentes montrent que les jeunes de la tranche d'âge de 15 à 24 ans sont, aujourd'hui, au nombre de plus d'un milliard 300 millions d'âmes, et que le pourcentage des jeunes dans la population de la plupart des pays est, en moyenne, de 30% environ. C'est bien là ce qui met en exergue le volume démographique et le poids social des jeunes dans la structure de nos sociétés, en même temps que l'ampleur des responsabilités qui nous incombent à leur égard.
Il est de notre devoir de les entourer de la plus haute sollicitude, de leur prodiguer encadrement et encouragements, de développer en permanence leurs aptitudes et leurs potentialités, et d'améliorer leurs conditions, dans tous les domaines.
Nous nous devons, en outre, de conforter, en eux la culture de l'effort, de l'initiative et du compter sur soi, et de stimuler en eux la volonté de vaincre les difficultés et surmonter les obstacles qu'ils peuvent rencontrer durant leur existence.
Nous devons concentrer notre sollicitude envers les jeunes à travers les secteurs vitaux qui les touchent directement, tels que la santé, l'éducation, la formation, l'enseignement, la culture, les technologies de la communication, l'emploi, la protection sociale, les activités récréatives et sportives, le volontariat et les espaces de la société civile.
La sagesse commande que, dans tous ces secteurs, nous puissions assurer aux jeunes toutes les conditions qui leur garantissent une éducation intellectuelle et physique saine, afin de faire d'eux une force motrice d'inspiration au sein de la société, d'assumer leur part de responsabilité dans la prise des décisions au sein de leurs pays, et d'influer positivement sur leur époque.
Notre devoir envers les jeunes consiste, en outre, à œuvrer, avec sérieux et détermination, à réduire les tensions et les inégalités qui affligent notre monde, et à ne ménager aucun effort pour préparer, aux jeunes générations, les voies de la quiétude et de la prospérité.
Mesdames,
Messieurs,
En Tunisie, nous avons fondé notre politique de jeunesse sur l'investissement dans le développement de nos ressources humaines et la rupture avec les divers facteurs de marginalisation, d'exclusion et de tutelle. Nous avons considéré les jeunes comme étant des partenaires dans tout ce qui concerne les affaires de notre pays et en tout ce qui marque notre époque. Nous avons œuvré à promouvoir les législations afin de permettre au plus grand nombre possible des jeunes d'exercer leur droit à l'élection et à la candidature aux conseils municipaux et à la Chambre des députés, et cela en abaissant à 23 ans l'âge de l'éligibilité, et à 18 ans l'âge requis pour être électeur.
Nous avons, en outre, engagé un partenariat intégral avec les diverses institutions, structures, organisations et associations, en vue de rationaliser les relations avec les jeunes, et de rénover le discours qui leur est adressé dans un esprit qui conjugue, l'attachement authentique aux spécificités nationales à l'adaptation lucide aux exigences de la modernité.
Nous avons, également, institué la périodicité des consultations de la jeunesse, une fois tous les cinq ans, et en avons fait un mécanisme d'écoute des opinions des jeunes, de leurs préoccupations et de leurs aspirations, afin de les prendre en considération dans l'élaboration de nos plans de développement.
Nous avons consacré l'année 2008 à un dialogue global avec les jeunes, toutes catégories confondues. Ce dialogue a débouché sur l'élaboration d'un Pacte de la Jeunesse Tunisienne, qui confirme l'attachement de nos jeunes à leur appartenance nationale et à leur patrimoine social, culturel et civilisationnel commun, et approfondit leur communion avec l'époque et le monde.
La présente année internationale de la jeunesse coïncide avec le démarrage de la réalisation de notre Programme pour l'avenir que nous avons tracé pour la Tunisie, pour les cinq années à venir. Dans ce programme, un grand nombre de mesures ont été prévues en faveur des jeunes dont particulièrement, la création d'un Parlement des jeunes, qui constituera une instance consultative à travers laquelle les jeunes pourront exprimer leurs points de vue et leurs positions sur tout ce qui concerne les affaires publiques de leur pays.
La stratégie nationale de la jeunesse que nos avons ordonnée pour la période 2009-2014, offrira un cadre général pour une sollicitude accrue envers les jeunes, la diversification des canaux de dialogue avec eux, et la promotion des initiatives et des mesures à prendre à leur profit, d'une manière qui réponde aux exigences des réalités en perpétuel changement et à l'ampleur des défis existants.
Nous avons, également, ordonné d'élaborer un projet de loi portant sur le volontariat. Ce projet qui sera soumis incessamment à l'approbation du pouvoir législatif, est destiné à enraciner en nos jeunes le sens civique, en vue de servir l'intérêt général, et à les inciter à un surcroît d'apports et d'œuvres utiles, dans le cadre d'un partenariat, ordonné et efficient, entre les structures publiques et les composantes de la société civile.
C'est que nous tenons à faire de notre jeunesse un partenaire compétent dans tous nos choix et orientations, conscient de toutes les questions qui concernent son pays, ouvert sur son époque et en phase avec le monde qui l'entoure.
Tout en exprimant notre fierté de l'adoption, par les Nations Unies, de notre proposition de proclamer l'année 2010, année internationale de la jeunesse, nous annonçons les décisions ci-après :
Premièrement : Constituer une commission nationale de l'année internationale de la jeunesse, avec pour mission de fixer les programmes exécutifs de ladite année.
Deuxièmement : Joindre des jeunes, représentatifs des deux sexes, aux délégations officielles qui auront à participer aux réunions pertinentes des Nations Unies, conformément à l'appel lancé dans ce sens par l'Organisation des Nations Unies.
Notre vœu est que tous les Etats viellent à faire participer des représentants et des représentantes de leurs jeunes, de toues catégories, au Congrès mondial de la jeunesse, qui aura lieu prochainement. Notre souhait est, également, que ce congrès offre une occasion privilégiée pour tisser des amitiés et instaurer les relations entre les jeunes du monde entier, et qu'il leur procure des opportunités de connaissance réciproque, de rapprochement et de compréhension mutuelle, tout en favorisant la mise en place de mécanismes et de plans destinés à mettre en exergue leur rôle dans l'avenir, sur la scène internationale.
Aujourd'hui, à l'heure où l'humanité a clos les neuf premières années du vingt-et-unième siècle, dans une conjoncture mondiale qui n'incite guère à la quiétude, encore moins à la satisfaction, c'est aux symboles de la vitalité et de l'optimisme au sein de nos sociétés, c'est-à-dire aux jeunes des deux sexes, que nous devons nous tourner pour les mettre à contribution, dans le traitement des problèmes de notre monde et la recherche des voies les plus appropriées pour redresser sa situation et en réduire les dangers, loin des désillusions accumulées au fil des incompréhensions réciproques et des occasions perdues, et dans un effort commun constructif, pour ouvrir la voie à un avenir serein et prospère pour l'humanité tout entière.
Les nations se font par leurs jeunes, et le monde se construit par ses jeunes. Les jeunes demeureront, partout et en tout temps, le rayonnement du présent et l'espoir du futur. Ils sont le symbole de toutes les nobles valeurs qui vivent en eux et qui influent sur leur comportement, à savoir, en premier lieu, les valeurs de liberté, d'égalité, de justice, de dialogue, de tolérance, de démocratie et de droits de l'homme.
Aujourd'hui, c'est dans la jeunesse que sont placés les espoirs de progrès, d'innovation et de contribution, aux côtés de toutes les forces du bien au sein de la communauté internationale, à la concrétisation de ces valeurs, et à leur diffusion entre tous les êtres humains, indépendamment de leur nationalité, de leur race, de leur culture et de leur religion, tant il est vrai qu'il ne peut y avoir ni sécurité ni stabilité dans le monde, sans la concorde, la coexistence, la coopération et la solidarité.
La Tunisie accueille chaleureusement l'appel que l'Organisation des Nations Unies a lancé à tous les Etats membres, aux Agences, Fonds et Programmes onusiens, ainsi qu'aux organisations internationales spécialisées, pour qu'ils mettent à profit l'année internationale de la jeunesse, en parrainent les activités et consacrent les objectifs.
En tant que promoteur de cette initiative, la Tunisie veillera à apporter une contribution agissante à la réussite de l'Année Internationale de la Jeunesse, aux niveaux national, régional et international, partant de sa riche expérience en faveur de la jeunesse, et de l'importance de la place qu'elle lui accorde dans sa politique, comme dans ses choix.
En conclusion, je tiens à vous exprimer, une fois de plus, la fierté que la Tunisie ressent en accueillant ce colloque international consacré à la jeunesse, au seuil de ces deux nouvelles années: l'année 1431 de l'Hégire, et l'année grégorienne 2010. Mon vœu est que vos assises puissent confirmer l'émergence d'une prise de conscience nouvelle qui s'éveille et mûrit quant au rôle de la jeunesse, pour que ce rôle devienne une participation positive agissante, éveillant, en nous tous, l'optimisme quant à la possibilité de voir naître une communauté internationale plus dynamique, plus globale, plus ouverte, plus communicative, plus cohérente et plus solidaire.
Merci de votre attention.
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Les décisions annoncées par le chef de l'Etat
Le Président Zine El Abidine Ben Ali a annoncé, hier matin, dans l'allocution qu'il a prononcée à l'ouverture des travaux du colloque international, les décisions suivantes:
• Constituer une commission nationale de l'année internationale de la jeunesse, avec pour mission de fixer les programmes exécutifs de ladite année.
• Joindre des jeunes, représentatifs des deux sexes, aux délégations officielles qui auront à participer aux réunions pertinentes des Nations Unies, conformément à l'appel lancé dans ce sens par l'Organisation des Nations Unies.
• Organiser, en 2010, la quatrième consultation des jeunes de Tunisie qui sera mise à contribution pour l'élaboration du XIIe plan national de développement et pour l'enrichissement de la participation politique et de l'exercice démocratique en Tunisie.


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