2500 patrons, chefs politiques, leaders économiques et représentants de la société civile poursuivent leurs pourparlers annuels en marge de la tenue du 40ème Forum de Davos ouvert mercredi en Suisse et qui se poursuivront jusqu'à dimanche 31 janvier 2010. Au menu du sommet : régulation financière, restructuration bancaire et redéploiement du capitalisme. D'ailleurs et à l'ouverture du sommet Nicolas Sarkozy a explosé les dérives du capitalisme qui a fait preuve de défaillance. Le président français a appelé les décideurs économiques et politiques à prendre le train en marche en poussant la régulation bancaire et comptable à un palier supérieur et en purifiant le système financier international des méfaits spéculatifs. Répression, régulation bancaire, restriction, réglementations plus prudentielles…Serait-ce la fin de l'ère du laisser-aller, pour sonner les glas des sangsues bancaires, des scandales financiers et de la spéculation destructive ?. L'appel du président français vient en ce sens conforter et rejoindre les décisions annoncées par le président américain Barack Obama notamment en matière de taxation des banques et de délimitation de leur activité spéculative. Un sale temps pour les banquiers ?. C'est sûr. D'ailleurs, les banquiers contre attaquent à Davos et déplorent ces réformes restrictives qui vont à l'encontre du rôle des instituons bancaires dans le financement de l'économie internationale et dans la création de l'emploi. Pourtant, les banques qui se lamentent de ces réformes restrictives sont à l'origine de la crise économique qui a ébranlé le monde foisonnant chômage, déclin économique, crise de confiance, fuite de liquidités, scandales financiers, faillite bancaire… L'heure du bilan a sonné. Reste à savoir si les plans de restructuration et de réformes, annoncés par les décideurs politiques iront-ils à terme et ne resteront pas lettre morte.