Pr. Chedly Ayari qui a conféré sur le thème de la «Régulation de la finance globale et rénovations de l'architecture financière internationale: enjeux et perspectives», a salué l'initiative des organisateurs de ce colloque pour le choix du thème, un mois avant le sommet du G20 qui se tiendra à Séoul. Le Challenge de Séoul, a-t-il dit, est important surtout que nous vivons dans une conjoncture mondiale incertaine, un désordre monétaire, une guerre des changes, une croissance économique globale hésitante, des secteurs bancaires encore sinistrés et bien d'autres problèmes. Son propos a ciblé ce qui est susceptible d'aider à créer un système de coordination et de concertation pour mieux gérer les risques, mieux anticiper leur avènement, mieux gérer leurs retombées et mieux préparer la reprise post-crise. Il a souligné qu'indépendamment des cultures économiques et financières disparates et antagoniques, il y a quelques principaux de base. Il y a du grain à moudre pour le prochain sommet du G20 à Séoul. Parmi, les problèmes à résoudre figure la question du niveau optimal des ressources propres dont dispose le preneur de risque (banquier, investisseur, financier…) par rapport à la somme des actifs pondérés des risques (le ratio des capitaux propres prudentiel). Aussi, il faut trouver un système de surveillance, de monitoring du système bancaire pour augmenter la transparence. Egalement, il faut se focaliser sur Bâle III, l'effet de levier, le domaine des produits dérivés, les courtiers en bourses et les agences de notations. Le Pr. Chedly Ayari a indiqué qu'il n'y a pas de gouvernance globale et que pour la régulation financière, il faut essayer les chances de succès. Il a souligné qu'il faut faire attention pour que le G20 ne devienne un Davos bis.