Trois jeunes impliqués dans une grave affaire celle d'avoir mis en circulation des faux billets de banques. N est l'auteur principal du délit. C'est à travers ses connaissances en matière informatique qu'il est arrivé à scanner des billets de banque. B son voisin de quartier travaillant en tant que gardien de locaux administratifs. C'est lui qui y a facilité l'accès de N, deux dimanche de suite, afin d'utiliser les ordinateurs, les scanners ainsi que les imprimantes du service. H était chargé de l'écoulement des billets. Il est arrivé à ses fins puisqu'il a pu payer des achats effectués auprès d'un marchand de fruits secs du quartier. N a terminé ses études en informatiques par l'obtention d'un diplôme. C'est au cours d'une discussion avec B qu'il lui a fait part de son intention de scanner des billets de banques Tunisiens. L'idée n'a pas déplu à B qui l'a non seulement encouragé mais surtout lui a proposé d'effectuer l'opération dans les locaux de l'administration dans laquelle il travaille. Les bureaux étant équipés d'ordinateur dernier cri lui permettant de réaliser son travail en toute simplicité. S'étant mis d'accord, L'opération s'est déroulée deux dimanches de suite ce qui a permis de collecter une somme de 9000 Dinars en billets de 10,20 et 30 Dinars. Une fois les billets prêts à être écoulés, N a contacté une de ses connaissances à qui il devait 50 Dinars. Il lui a fait part de ce qu'il vient d'effectuer et lui a proposé de lui remettre l'équivalent de 300 Dinars en faux billets à la place des cinquante qui a accepté l'offre. Ce dernier inculpé n'a pu malheureusement être arrêté par les auxiliaires de la justice, il demeure à ce jour introuvable. C'est justement ce dernier qui a contacté le troisième inculpé arrêté. C'est lui qui lui a remis six faux billets de 20 Dinars et l'a chargé de les écouler. H étant proche du marchand des fruits secs, lui a donné les six billets en contrepartie de quelques achats. C'est le marchand des fruits secs qui s'est rendu à la banque et c'est là où il a été informé qu'il s'agit de faux billets. Il a été retenu pour s'expliquer devant les autorités. Il a fourni le nom de celui qui les lui a remis. C'est de cette manière que les trois inculpés ont été arrêtés. Ils ont été traduits devant la chambre criminelle du tribunal de 1ère instance pour répondre de leur forfait. N l'auteur principal a reconnu devant le juge avoir commis ce délit. Il a fourni les détails nécessaires ainsi que la facilité et l'aide qu'il avait obtenu de B. Parmi les billets copiés il y avait un billet de 100 Dollars US et un billet de 1000 Dollars US. Il a déclaré que c'était dans l'intention de décorer sa chambre qu'il scannait les billets. B par contre a nié en bloc l'accusation. Il a déclaré que N est venu le voir dans son travail deux dimanche de suite mais ce dernier n'a accédé à aucun bureau puisque en tant que gardien de l'établissement ne possédait que la clé de l'entrée principale et il ne dispose pas des clés des bureaux qui demeurent fermés. Le dernier accusé H était en pleurs devant le juge. Il a déclaré avoir vendu son téléphone portable à l'individu qui demeure en fuite pour la somme de 120 Dinars. Il lui a remis six billets de 20 Dinars. Quand il a présenté les billets au marchand de fruits secs il ne savait pas qu'il s'agit de faux billets. L'avocat de N a admis que son client est fautif puisqu'il a avoué seulement l'avocat a déclaré qu'il ne s'agit pas d'un acte de falsification car son client n'a pas dessiné de lui-même les faux billets. Il ne les a pas conçus d'une manière qui laisse croire qu'il s'agit de falsification. Le fait de scanner et un acte illicite considéré comme étant de l'escroquerie. Aussi et sur la forme l'avocat a relevé plusieurs points contraires aux procédures en vigueur. Sur ce plan il a demandé la cessation de poursuites. Sur le fond il a demandé au juge d'infliger à son client le minimum de peine. L'avocat de B a demandé l'acquittement de son client étant donné que l'inculpation se base sur les déclarations de N. Ce témoignage n'est pas renforcé par des éléments extérieurs qui le confirment. Rien n'a été saisi sur son client. Il a prié le juge de considérer l'absence d'antécédents judiciaires et de considérer surtout que B est loin de toutes les opérations frauduleuses et qu'avant son arrestation il était sur le point de se marier. Pour l'avocat de H , il a demandé de libérer son client étant donné que seule la personne qui demeure en fuite est habilitée à confirmer les déclarations de son client. Il s'est demandé pourquoi lesquelles cette personne combien importante dans la recherche de la vérité demeure à ce jour introuvable. Pour cela l'avocat a prié le juge de prononcer l'acquittement. Après les délibérations, les accusés ont été condamnés de 1 à 3 ans de prison.