C'est lors de leur passage devant le domicile de la plaignante, que les trois accusés dans cette affaire, ont eu l'idée d'escalader le mur de clôture et accéder à l'intérieur d'une maison, dont la porte d'entrée a été laissée ouverte sciemment par la propriétaire qui attendait l'arrivée de son fils. Les intrus ont donc pénétré à l'intérieur du domicile. La vieille dame ayant eu peur regardait la scène sans pouvoir bouger. Elle tremblait de peur. Les trois individus ont fait main basse sur un ordinateur portable, un appareil photo ainsi que plusieurs effets. Ils ont quitté les lieux pour aller directement vers un souk du centre ville où ils ont vendu l'ordinateur à un tiers pour la somme de 120 Dinars. Les autres objets volés ont été cachés par les voleurs dans une demeure inhabitée et dans laquelle ils avait pris l'habitude de se retrouver pour des beuveries. Après leur départ, la dame toute tremblante a attendu l'arrivée de son fils pour lui raconter le calvaire qu'elle avait subi. Ce dernier est allé illico au poste de police le plus proche pour déposer une plainte. Les auxiliaires de la justice se sont déplacés sur les lieux pour les constats d'usage et prendre la déposition de la dame qui a donné le signalement des voleurs. Il n'a pas fallu longtemps pour que l'auteur principal SK soit arrêté. Il a avoué avoir commis le délit et a également donné les noms de ses deux acolytes qui ont été également arrêtés. L'un d'entre eux étant mineur a été traduit devant le tribunal pour enfants. Les deux autres SK et SA ont été traduits devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre de leur forfait. Devant le juge, ils ont avoué avoir commis le vol de l'intérieur du domicile après avoir menacé la vieille dame avec un couteau au cas où elle crie ou demande du secours. Ils ont également avoué avoir vendu l'ordinateur portable à un tiers. Les autres effets ont été rendus à leur propriétaire car ils ont été saisis par les enquêteurs. Devant les aveux des inculpés, les avocats ont prié le juge de leur infliger le minimum de peine. Avant de mettre l'affaire en délibéré, le juge a rappelé que les inculpés ont été condamnés à des peines de prison dans des affaires similaires et bien qu'ayant bénéficié d'un jugement clément, Cela ne les a pas empêchés de récidiver.