De retour chez elle, une dame a été d'abord étonnée de trouver de la lumière alors qu'elle était sûre d'avoir vérifié tous les interrupteurs de la maison avant de la quitter. Elle a été convaincue par la suite que des intrus se sont introduits à son domicile durant son absence. Elle a en effet trouvé la fenêtre de la cuisine donnant sur l'extérieur et protégée par du fer forgé, complètement défoncée. Une fois à l'intérieur, elle a constaté qu'effectivement des voleurs se sont emparés de plusieurs effets lui appartenant : Un ordinateur portable, deux téléphones portables et quelques bijoux. Le tout a été évalué à 3000 Dinars environ. Elle s'est rendue au poste de police où elle a déposé une plainte contre x et a demandé à poursuivre pénalement les auteurs de ce vol. Les auxiliaires de la justice se sont rendus sur les lieux. Ils ont constaté les dégâts causés à la fenêtre de la cuisine. Ils ont pris les empreintes digitales et ont ouvert une enquête. Les investigations ont permis l'arrestation des deux auteurs de ce vol. Un troisième demeure encore en fuite. Ils ont déclaré que le jour des faits, après avoir passé tout un après midi en train de consommer de l'alcool, ils allaient rentrer chez eux, quand de passage devant le domicile de la plaignante où ils avaient l'habitude de s'y rendre puisqu'elle est leur voisine, ils ont constaté que la lumière était allumée et que la porte d'entrée était ouverte. Ils s'y sont rendus mais n'ont trouvé personne. C'est à ce moment qu'ils ont eu l'idée de commettre le vol. Ils ont reconnu avoir pris les éléments cités et les ont vendus au 3ème inculpé en fuite. Les deux jeunes hommes ont donc été traduits en état d'arrestation devant la deuxième chambre criminelle du tribunal de 1ère instance de Tunis pour répondre de leur forfait. Devant le juge ils ont réitéré leurs déclarations données au cours de l'instruction. Mais ont insisté à dire qu'ils n'ont jamais escaladé le mur de clôture ni avoir forcé l'ouverture de la fenêtre. L'avocate des deux accusés a prié le juge de considérer le vol comme étant un simple délit commis sous l'emprise de l'alcool. Elle leur a demandé les circonstances atténuantes et a prié les juges de leur accorder une chance supplémentaire afin de réintégrer le droit chemin. L'affaire a été mise en délibéré.