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Le Brésil a bien changé
Dunga tourne le dos au beau jeu
Publié dans Le Temps le 11 - 06 - 2010

Amateurs d'envolées lyriques, passez votre chemin. Brésil ne rime plus avec football panache et fantaisie. Aujourd'hui, c'est plutôt ennui total. La Seleçao n'est plus là pour faire le spectacle et amuser la galerie. Ce qui importe désormais, c'est la gagne, coûte que coûte. Peu importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse en quelques sortes.
«Le foot brésilien, admiré dans le monde entier pour ses gestes techniques, son jeu de passe et son pressing offensif, n'est plus qu'un lointain souvenir», déclarait d'ailleurs, avec une certaine amertume, l'ancien attaquant Tostao lors des éliminatoires. L'homme à l'origine de cette mutation, voire de cette révolution, n'est autre que Dunga.
L'ancien capitaine du Brésil champion du monde en 1994 a façonné une équipe à son image. Dunga n'était pas un génie du ballon rond, ni un poète sur le terrain. Mais il avait cette rage de vaincre, cette discipline et ce sens du collectif qui en faisait un élément incontournable de la Seleçao dans les années 90. En 1994, sous la houlette de Carlos Alberto Parreira, le Brésil avait redoré son blason après 24 années de disette en décrochant une 4e étoile. En pratiquant un football sans saveur, défensif, à des années lumière de celui pratiqué par les illustres Pelé, Garrincha et autres Jairzinho. C'est bien connu, c'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes. Dunga a donc choisi, dès sa nomination il y a quatre ans, de marcher dans les pas de son prédécesseur.
Une stratégie payante jusque-là
Rigueur, physique et efficacité sont devenus les maîtres mots. Le Brésil, ce n'est plus une addition d'individualités désireuses de faire le show, c'est désormais un groupe s'appuyant sur un socle défensif ultrasolide et sur un jeu basé exclusivement sur les contres. Au pays du football samba, cette tactique frileuse a évidemment fait des vagues. Les critiques ont fusé de toutes parts. Notamment après l'échec cuisant des JO de Pékin en 2008 avec une humiliation subie contre l'Argentine en demi-finales (0-3). A cette époque, le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva en personne était monté au créneau en parlant de véritable honte ! Oui mais voilà, hormis ce couac, difficile de donner tort à Dunga. «Ma stratégie prudente a été payante depuis le début», martelait-il lors de l'annonce de sa liste de joueurs pour la Coupe du Monde 2010. Le Brésil pratique il est vrai un football laborieux, mais il s'avère terriblement efficace. Les titres glanés lors de la Copa America 2007, de la Coupe des Confédérations 2009 et le parcours sans faute lors des éliminatoires du Mondial sont autant d'atouts maîtres dans la manche de Dunga.
Où sont les artistes ?
Pourquoi changer de style maintenant ? Pour plaire au plus grand nombre ? Le sélectionneur brésilien n'est pas là pour ça. Les résultats aidant à mieux faire passer la pilule, il s'est même permis, au grand dam de bons nombres de ses compatriotes, de laisser à la maison des artistes tels que Ronaldinho, Diego, Pato ou encore Adriano, pour laisser la place à des milieux plus besogneux, moins flamboyant (Josué, Ramires, Kleberson, Elano, Felipe Melo, Gilberto Silva) et à des attaquants plus réalistes et travailleurs que fantasques (Luis Fabiano, Nilmar, Grafite). Robinho et Kaka font ainsi figure d'exceptions dans cette liste homogène à défaut d'être clinquante. Dans cette sélection plus sécurisante que séduisante avec des disciples ayant parfaitement retenu leur leçon : «Qu'on joue bien ou mal, l'important c'est d'arriver en finale le 11 juillet et de soulever ce trophée que nous attendons tant. Je veux être champion, peu importe la manière», a ainsi déclaré Maicon en conférence de presse. «S'il faut jouer sale pour gagner, nous le ferons, ce qui compte en Coupe du Monde, c'est gagner», a ajouté Luis Fabiano. En cas d'échec en revanche, pas sûr que la méthode Dunga fasse de vieux os...
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Angleterre : La grosse colère de Fabio Capello
Le centre d'entraînement anglais a vécu un gros moment de tension mercredi à Rustenburg. Alors que la sélection était rentrée dans le vestiaire, un des photographes a tenté de prendre un cliché des coéquipiers de John Terry en pleine intimité. Mal lui en a pris ! Repéré, il fut expulsé de la séance par Fabio Capello en personne qui, comme on le devine, était furax : "Pourquoi vous faites ces photos ? Vous deviez seulement vous concentrer sur le terrain ! Vous n'êtes plus en Angleterre !"
L'entraînement a pu reprendre dans des conditions plus "calmes" par la suite. Suite à cet incident, l'attitude des médias a été abordée sommairement lors de la conférence de presse :"Je pense qu'il y a quelques gars ici qui aimeraient voir quelques-uns des journalistes se faire manger par des lions", a ironisé Joe Cole.
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Argentine : Maradona opterait pour une défense à trois
Le sélectionneur argentin Diego Maradona pourrait décider d'une ligne défensive de trois joueurs, qui serait parfois soutenue par le polyvalent Jonas Gutierrez, demain pour les débuts en Coupe du monde de l'Albiceleste contre le Nigeria à Johannesburg.
Même si Maradona garde encore au secret ses choix tactiques, Gabriel Heinze a donné une indication en ce sens en conférence de presse: "Jonas est habitué à jouer milieu de terrain et nous trois sommes des défenseurs purs. C'est pour cela que le sélectionneur insiste sur le marquage".
Ces défenseurs, outre Heinze lui-même côté gauche, sont Walter Samuel au centre et Martin Demichelis à sa droite, dans une zone élargie où pourrait alors glisser Gutierrez.
"Si notre marquage s'avère efficace, il (Gutierrez) n'en sera que plus aidé. Or, ce sera toujours à l'Argentine d'aller chercher les résultats", a poursuivi le défenseur de Marseille sans toutefois confirmer que le schéma serait un 3-4-3 comme cela est avancé dans l'entourage de l'équipe.
Un dispositif qui permettrait alors à Carlos Tevez d'évoluer en attaque aux côtés de Gonzalo Higuain et Lionel Messi.
Ils ont dit
Van der Vaart : «Nous avons Robben, nous avons Sneidjer»
Le milieu offensif hollandais est très confiant quant aux chances de son équipe de remporter la Coupe du Monde. "Nous avons Robben, nous avons Sneidjer, nous avons un effectif de très grande qualité. Si l'on arrive en forme, alors on a définitivement une chance de gagner le Mondial."
Heinze: "Nous ne dépendons pas de Messi"
Gabriel Heinze, le défenseur de l'OM, qui s'apprête à disputer la Coupe du Monde avec l'Argentine, est revenu sur le cas Lionel Messi, dont tout le monde attend des miracles. Selon lui, l'Albiceleste repose avant tout sur un collectif, et ensuite, seulement, sur le talent de son numéro 10.
"L'Argentine, ce n'est pas seulement Messi, nous ne dépendons pas de lui, derrière lui il y a tout une équipe, personne ne peut gagner seul", a déclaré l'ancien joueur du Real Madrid. Il est ensuite revenu sur les critiques qui ont suivi sa sélection pour la Coupe du Monde: "J'ai toujours été critiqué par les medias, pas par les gens. Je suis très tranquille". Il a ensuite affiché sa confiance pour le début de la compétition: "Nous sommes très bien, nous avons beaucoup d'envies, mais l'heure de vérité ce sera samedi", contre le Nigéria. Un adversaire qu'il qualifie de "très athlétique": "j'ai un ami dans l'équipe, Taiwo, et je ne l'ai jamais vu fatigué. Ils développent un jeu très rapide et vont nous mettre beaucoup de pression, mais nous devons être prêts à répondre à cette opposition".
Del Bosque: "Iniesta va bien"
Andrés Iniesta s'est légèrement blessé à la cuisse droite lors du match amical de l'Espagne contre la Pologne (6-0). Il devrait manquer la rencontre face à la Suisse mais son sélectionneur a tenu à rassurer sur son état de santé.
"Il va bien", a t-il déclaré. Cependant, il ne devrait pas prendre de risque avec celui qui a brillé, mercredi soir contre la Pologne, avant de sortir par mesure de précaution. Deux passes décisives puis cet oedème à la cuisse, qui l'empêchera de débuter le Mondial en même temps que ses coéquipiers: le tout en moins d'une mi-temps. Par ailleurs, le sélectionneur de la "Furia Roja" a émis le souhait de "rendre heureux les Espagnols" promettant de tout faire pour "gagner le Mondial".
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Le onze des grands absents
La première Coupe du monde disputée sur le continent africain- et qui débutera ce vendredi- ne pourra pas compter sur l'ensemble des stars du ballon rond. Depuis plusieurs semaines, les forfaits s'accumulent avant le coup d'envoi du grand rendez-vous du football. Des absences qui s'ajoutent à celles de joueurs qui n'ont pas été convoqués pour la compétition ou ceux dont les équipes n'ont tout simplement pas réussi à se qualifier.
René Adler (gardien, Allemagne)
Alors que l'Allemagne avait déjà dû gérer le décès de son gardien titulaire, Robert Enke, en novembre dernier, c'est son remplaçant, René Adler, qui a jeté l'éponge. Touché aux côtes, le portier de Leverkusen a décidé de se faire opérer, et a donc laissé sa place vacante pour la Coupe du monde en Afrique du Sud.
Javier Zanetti (latéral droit ou milieu défensif, Argentine)
C'était la grande surprise de la liste des 30 de Diego Maradona! Capable de jouer à tous les postes défensifs (milieu récupérateur à la base, il est également habitué à jouer latéral droit et a joué à gauche cette saison avec l'Inter), le vétéran argentin a été écarté à la dernière minute sans raison apparente. L'Argentine fera sans un homme d'expérience.
Rio Ferdinand (défenseur central, Angleterre)
Quelques mois après David Beckham, c'est un autre cadre de la sélection anglaise qui a fait une croix sur le Mondial. Touché au genou lors du tout premier entraînement en Afrique du Sud, vendredi dernier, le défenseur de Manchester United sera éloigné des terrains pour une durée comprise entre 4 et 6 semaines. Sans le joueur de 31 ans, certes critiqué cette saison, John Terry sera ainsi accompagné par le robuste Ledley King ou l'expérimenté Jamie Carragher.
Alex Dias Da Costa (défenseur central, Brésil)
Ricardo Carvalho blessé une grande partie de la saison, le robuste brésilien Alex n'a pas démérité au côté d'un John Terry fébrile. L'ancien du PSV, à la très lourde frappe, n'a pas été jugé plus expérimenté que Luisão et Thiago Silva.
Wayne Bridge (latéral gauche, Angleterre)
La retraite internationale pour des raisons personnelles... Victime du sensationnel "Terrygate" l'hiver dernier, après avoir vu son ancienne compagne, une Française, avec son ex-coéquipier de Chelsea John Terry, le gaucher de Manchester City a décidé de se retirer. Il faut dire que la cohabitation aurait été compliquée entre les deux anciens coéquipiers...
Michael Essien (milieu relayeur, Ghana)
L'énorme coup dur pour le Ghana. Le milieu de terrain des Black Stars n'a pu être rétabli à temps après une blessure contractée au genou pendant un entraînement avec son équipe nationale lors de la CAN 2010 en Angola. Absent avec les Blues lors de la seconde moitié de saison en Angleterre, le "Bison" laisse un grand vide au sein de sa sélection.
Michael Ballack (milieu offensif, Allemagne)
Comme celle de Michael Essien, son coéquipier à Chelsea, l'absence de Michael Ballack provoque un véritable drame national. Capitaine et milieu de terrain à tout faire, l'ancien de Leverkusen est le patron de la Mannschaft depuis le Mondial 2002, où il rata la finale en raison d'une suspension. Pour la petite histoire, rappelons que c'est l'Allemand, qui a décidé de jouer pour le Ghana, son pays d'origine, Kevin-Prince Boateng qui a blessé son compatriote lors de la finale de la FA Cup.
David Beckham (milieu droit, Angleterre)
S'il n'était pas promis à une place de titulaire dans le onze de Capello, le "Spice Boy" aurait été l'une des figures de ce Mondial pour ce dernier grand rendez-vous de sa carrière. Beckham s'était préparé pour l'Afrique du Sud, revenant en prêt à l'AC Milan en provenance de Los Angeles. Mais en mars dernier, son talon d'Achille lâchait et l'Angleterre perdait le plus emblématique de ses joueurs.
Ronaldinho (milieu offensif, Brésil)
Et pourtant... Un temps perdu pour le football, Ronaldinho est parvenu à remonter à la surface cette saison. Beaucoup moins percutant mais toujours aussi technique, l'ancien Parisien a retrouvé ses sensations dans une position d'attaquant gauche dans un 4-3-3 qu'il avait connu au FC Barcelone. Comme Beckham, "Ronnie" aurait été l'une des figures de ce Mondial.
Nani (ailier, Portugal)
C'est à seulement trois jours du début de la compétition, que le joueur de Manchester United a dû déclarer forfait, touché à l'épaule gauche lors d'un entraînement. Auteur d'une saison encourageante en Premier League, l'ailier virevoltant était appelé à se joindre à Cristiano Ronaldo pour mettre la pagaille dans les défenses adverses.
Zlatan Ibrahimovic (avant-centre, Suède)
Malgré de nombreuses défaillances lors des qualifications, aucune grande nation ne rate finalement le Mondial 2010. Parmi les meilleurs joueurs de la planète, le seul Zlatan Ibrahimovic manque à l'appel (et dans une moindre mesure Andrey Arshavin). La star suédoise, auteur d'une saison mitigée avec le FC Barcelone, n'est pas parvenue à dominer le Portugal et le Danemark dans le groupe de qualifications.


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