Sommet arabe : Nabil Ammar préside la délégation tunisienne    Tunisie – METEO : Nuages denses et pluies éparses sur le sud    Voici le taux de Chômage des femmes diplômées du supérieur    Urgent : Bonne nouvelle pour les supporters de l'EST    Le Sénégal goûte aux joies du bus électrique : 300 000 voyageurs par jour, unique en Afrique    Bank ABC sponsor de la paire Padel Hommes    GITEX AFRICA Morocco 2024 : Un moteur pour l'avancée transcontinentale vers un futur d'IA, préparant la région à entrer dans une nouvelle ère numérique.    La Fifa envisage des matches de championnat à l'étranger    Croissant rouge: Plus de 15 mille enfants tués à G-a-z-a!    Saison estivale : Les préparatifs avancent à grands pas    Recette Savoureuse : Gâteau Moelleux à l'Abricot    Un mail du procureur de la République de Versailles ? Gare à cet hameçonnage    Accès gratuit aux musées et sites historiques à l'occasion de la Journée internationale des musées    Sousse : 8 mois de prison à l'encontre de 50 migrants subsahariens    Kef: Des blessés dans une collision entre un louage et une voiture    Coupe de Tunisie : Les arbitres des huitièmes de finale    Hajj 2024 : le Groupe Saudia annonce le plan de la saison du Hajj    Gaza : Tsahal admet avoir tué ses propres soldats, la 3e bourde depuis le 7 octobre    100 dossiers de recours approuvés pour les enseignants suppléants    Le président de la république reçoit le chef du gouvernement : «Engager les mesures prévues par la loi contre tout fonctionnaire qui entrave le fonctionnement des services publics»    76e anniversaire de la Nakba : La Tunisie célèbre la résistance du peuple palestinien    DECES ET FARK : Naceur BELTAIEF    En guise d'un sixième blanc : Nos élèves, aujourd'hui, à l'épreuve    Daily brief national du 16 mai 2024: Fermeté présidentielle face à l'ingérence dans les affaires internes    En bref    Wafa Ghorbel, lauréate du prix spécial du jury au Comar d'Or, à La Presse : «Mon roman libère la parole des laissés-pour-compte de la société»    Que dit la sourate prononcée par Kaïs Saïed pour épingler des pays et des organismes étrangers ?    Abdallah Laabidi : la Tunisie vit dans l'isolement depuis des années    El Amra : des affrontements entre Subsahariens font plusieurs blessés    L'ES Métlaoui battue en déplacement : Le doute qui s'installe !    Le CAB affronte Sakiet Eddayer en Coupe : Les espoirs reposent sur le cru !    Ligue des champions – L'EST prépare la finale devant Al Ahly (Ce samedi à Radès – 20h00) : Rééditer le scénario de Mamelodi Sundowns !    Kais Saied examine la loi bancaire équilibres financiers avec la ministre des finances    « Faites-vous plaisir » dans l'un des hôtels Iberostar en Tunisie    Premier trimestre 2024 : l'économie tunisienne enregistre une croissance de 0,2%    Kais Saied affirme l'égalité de tous devant la loi    Baisse de la production nationale de pétrole brut et gaz au premier trimestre    Tunisie – PIB: Une croissance de 0,2% au premier trimestre    Nakba 1948, Nakba 2024 : Amnesty International dénonce la répétition de l'histoire    Wataniya : La boulette de dimanche coûtera cher, la Direction tient les coupables    Urgent : Une secousse sismique secoue le sud-ouest de la Tunisie    Le roi Charles III dévoile son premier portrait officiel    Carthago Delenda Est : la locution imprimée sur le T-shirt de Zuckerberg qui a offensé les Tunisiens    Festival de Carthage: Les préparatifs avancent à grands pas    Mark Zuckerberg : Carthage doit être détruite !    Tunisie: Le t-shirt de Mark Zuckerberg enflamme les réseaux sociaux    À la Galerie Selma-Feriani : Image, récit et représentation    Abdelaziz Kacem: De «Genocide Joe» à Meyer Habib, dit «Le Phacochère»    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Mer polluée par les eaux usées : le deversoir!
Hammam-Lif-Beau cadeau pour les estivants
Publié dans Le Temps le 04 - 07 - 2010

Dans un article paru sur nos colonnes le 19 juin signé par notre collègue Sana Farhat et intitulé : «Plus question pour l'ONAS de jeter les eaux usées traitées dans la mer » il a été expressément souligné la volonté de la tutelle de sauvegarder et de protéger la méditerranée de la pollution en interdisant formellement désormais et sans la moindre concession à l'ONAS d'y déverser les eaux usées.
Seulement voilà : à Hammam-Lif l'affaire se présente différemment. Pourtant, il n'y a pas si longtemps, la ville grouillait d'estivants accourus depuis des quatre coins du pays pour se délecter de sa montagne verdoyante, de ses eaux thermales lénifiantes et surtout de sa très belle plage et de sa corniche destination incontournable de toute la ville à partir du crépuscule jusqu'à l'aube. On commença dans un premier temps à ériger des digues parallèles au littoral histoire de le protéger contre l'avancée érosive de la mer. Mais elles furent placées par trop près de la rive transformant les étendues d'eau à leur niveau en des lagunes hideuses, stagnantes, mortes et donc désertées par les baigneurs car insalubres.
Bouche d'égout
Suffisant pour que l'ONAS, en tire les conclusions …. En effet, on décida tout simplement de déverser les eaux usées de la cité dans la mer, au niveau des embouchures suivantes et en plein centre ville.
Pis encore : ne voulant pas faire les choses à moitié, des techniciens enjoignirent à leurs camions citernes de décharger régulièrement leur contenu en détritus et eaux usées sur la côte au vu et au su de tout le monde et au grand dam des riverains (voir photo).
Résultat des courses, une mer polluée infecte dégageant des odeurs fétides et nauséabondes tout au long de l'année. Les Hammam-Lifois fortunés et disposant d'une voiture particulière peuvent se permettre d'aller se baigner à Soliman, Haouaria, Rafraf ou ailleurs. Pour les autres, ils sont contraints, la mort dans l'âme de se contenter d'une douche voire d'un sommaire rafraichissement à l'eau du robinet.
Mais le problème majeur réside au niveau des gosses qui, à l'insu de leurs parents parviennent à tromper leur vigilance et à faire trempette au milieu de cette eau insalubre vectrice de maladies cutanées et de pathologies autrement plus graves (hépatites, fièvres typhoïdes, parasitoses, diarrhées, vomissements, conjonctivites, etc.). Sans oublier de mentionner les bouches des égouts des avenues Taha Hassine, Libye, Moufida Bourguiba, etc. déversant en jets vers le ciel tels des norias les eaux usées sur les chaussées et rendant la vie des riverains insoutenable exposant leur santé aux fléaux les plus graves. Bien entendu les vacanciers en familles du dimanche affluant sur la ville très tôt le matin par trains en provenance des banlieues (Ouest et Est) de la capitale n'y voient que du feu et se barbotent tout de même la journée durant sans se douter des dangers auxquels ils s'exposent…
Grogne
Les contribuables locaux en reconduisant récemment à son poste le maire M. Mohamed Ayari , médecin de son état, pour les efforts gigantesques qu'il a déployés lors de son précédent mandat s'interrogent sur les raisons ayant permis à cette pollution de leur si belle mer de naguère d'aller si loin et de nuire d'une manière aussi grave à l'environnement et au panorama si enchanteur de la cité. Une eau noirâtre, stagnante, regorgeant de saletés, d'excréments n'est sûrement pas un milieu de rafraichissement indiqué pour s'y aventurer et déstresser en cette période estivale marquée par son insupportable canicule. Doléance unanime des contribuables : « Normalement, la municipalité est censée être la première à s'opposer à ce marasme de la mer d'Hammam-Lif et de son environnement en préservant ses administrés et surtout sa ville des retombées néfastes de tels dépassements outranciers ! »
Autre question d'une grande acuité: qu'attend-on pour déclarer la mer d'Hammam-Lif dangereuse et insalubre en y interdisant les baignades et en remplaçant ces drapeaux verts par d'autres noirs autrement et de loin plus dissuasifs ? En attendant que les services d'hygiène concernés fassent des prélèvements de l'eau à différents endroits aux fins d'analyses bactériologiques, parasitaires, virales sérieuses.
Après l'affaire de l'approvisionnement des citoyens de la rue Moufida Bourguiba en eau « potable » ( ?) par des brague -terres acheminées par la société affrétée par la SONEDE dans les conduits des eaux pluviales (voir Le Temps du 16/6/2010) sans que personne ne réagisse du reste; voilà que la mer en prend pour son compte.
Mohamed Sahbi RAMMAH
--------------------------
Le Dr Mohamed Ayari (Maire d'Hammam-Lif) : «J'en ai avisé les responsables concernés»
« Je comprends parfaitement le désappointement voire la réprobation des Hammam-lifois à l'endroit de la pollution du littoral de la ville à cause du déversement des eaux usées dans la mer. Une pollution les privant de profiter pleinement de leur proximité de la mer en plus des odeurs nauséabondes qui s'en dégagent tout au long de l'année. Toutefois, la mairie n'est pas restée les bras croisés devant cet état délétère de la situation. Plusieurs correspondances en ce sens ont été adressées aux principaux intéressés par la question et nous attendons toujours leurs réponses».
--------------------------
M. Tarek Gharsallah (Directeur de l'ONAS à Hammam-Lif) : «Je suis en congé !»
Nous avons pris naturellement attache avec M. Tarek Gharsallah, le directeur de l'ONAS à Hammam-Lif pour connaître la position de son institution concernant ce problème majeur allant contre les directives et les recommandations de la tutelle, mais il nous a répondu qu'il était pour l'heure en congé et qu'il n'était pas habilité à répondre à ce genre de questions tout en nous aiguillant sur le service presse au sein du siège de l'ONAS. Ce que nous tentâmes de faire à maintes reprises mais en vain.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.