Cette affaire a eu dernièrement pour cadre la localité de Bir Khaled de la délégation de Chebika. Il s'agit d'un agriculteur cultivant son champs de cultures maraîchères qui en a marre des visites indésirables des braconniers qui s'y rendent quotidiennement pour chasser lièvres et perdrix durant l'interdiction en usant de moyens de piégeage illicites pour attirer leurs proies à l'instar de la perdrix mâle dont les cris attirent en effet les perdrix femelles ce qui leur facilitera la tâche pour capturer ou abattre ces gibiers prisés. Le jour des faits l'agriculteur a concocté un plan en vue de s'emparer de l'arme utilisée (Fusil de chasse) par ces braconniers. Il aurait informé son fils de son plan pour l'aider à le mettre en exécution. Il se dissimula derrière un arbre géant et ordonna à son fils de faire le possible pour s'emparer de la cage contenant la perdrix mâle. Ce qui fut fait sans que ce dernier n'attire l'attention des braconniers qui couraient derrière un lièvre caché dans les haies de cactus. L'agriculteur n'étant pas parvenu à s'emparer du fusil de chasse se contenta de la cage contenant la perdrix mâle constituant à elle seule une preuve accablante confirmant l'activité illicite de ces braconniers. A bord de sa camionnette il prit la direction de la subdivision forestière de Kairouan pour en informer le chef de la brigade de chasse. En retournant chez lui il fut surpris de constater la disparition d'une quarantaine de sacs de ciment et d'autres sacs contenant du blé récolté dernièrement et de la charrette. Mais en s'approchant du puits il fut éberlué en voyant les sacs et la charrette entassés au fond du puits. « Ce sont ces braconniers dénoncés qui seraient à l'origine de ce geste ignoble. Ils ont réagi de cette façon pour se venger de moi » disait –il amèrement avant de se diriger vers le poste de la garde nationale pour raconter sa mésaventure et déposer une plainte contre ces braconniers tout en fournissant les identités de ces derniers.