Hatem Mziou : la réponse du président était positive    Mandat de dépôt contre Saadia Mosbah    Tunisie au Sommet de Manama : Soutien Inébranlable à la Palestine    Faible croissance en Tunisie : Analyse du premier trimestre 2024    Basket – Pro A : résultats complets de la J2 play-out (vidéo)    Tunisie – Sousse : Arrestation d'une femme qui vendait des kits pour la triche au bac    Palestine : la Tunisie s'oppose aux frontières de 1967 et à la solution à deux Etats    Tunisie – METEO : Nuages denses et pluies éparses sur le sud    Voici le taux de Chômage des femmes diplômées du supérieur    Le Sénégal goûte aux joies du bus électrique : 300 000 voyageurs par jour, unique en Afrique    Bank ABC sponsor de la paire Padel Hommes    Urgent : Bonne nouvelle pour les supporters de l'EST    La Fifa envisage des matches de championnat à l'étranger    GITEX AFRICA Morocco 2024 : Un moteur pour l'avancée transcontinentale vers un futur d'IA, préparant la région à entrer dans une nouvelle ère numérique.    Saison estivale : Les préparatifs avancent à grands pas    Croissant rouge: Plus de 15 mille enfants tués à G-a-z-a!    Riadh Daghfous : Le nouveau variant 'Flirt' du Coronavirus jugé non dangereux    Un mail du procureur de la République de Versailles ? Gare à cet hameçonnage    Accès gratuit aux musées et sites historiques à l'occasion de la Journée internationale des musées    Kef: Des blessés dans une collision entre un louage et une voiture    Coupe de Tunisie : Les arbitres des huitièmes de finale    Gaza : Tsahal admet avoir tué ses propres soldats, la 3e bourde depuis le 7 octobre    Hajj 2024 : le Groupe Saudia annonce le plan de la saison du Hajj    100 dossiers de recours approuvés pour les enseignants suppléants    DECES ET FARK : Naceur BELTAIEF    Le chef de l'Etat reçoit la ministre de la Justice : «Il n'y a pas d'escalade avec les avocats comme on laisse entendre ... mais nul n'est au-dessus de la loi »    En guise d'un sixième blanc : Nos élèves, aujourd'hui, à l'épreuve    76e anniversaire de la Nakba : La Tunisie célèbre la résistance du peuple palestinien    En bref    Wafa Ghorbel, lauréate du prix spécial du jury au Comar d'Or, à La Presse : «Mon roman libère la parole des laissés-pour-compte de la société»    Le CAB affronte Sakiet Eddayer en Coupe : Les espoirs reposent sur le cru !    El Amra : des affrontements entre Subsahariens font plusieurs blessés    Ligue des champions – L'EST prépare la finale devant Al Ahly (Ce samedi à Radès – 20h00) : Rééditer le scénario de Mamelodi Sundowns !    Abdallah Laabidi : la Tunisie vit dans l'isolement depuis des années    L'ES Métlaoui battue en déplacement : Le doute qui s'installe !    Kais Saied : Priorité à l'harmonisation du travail gouvernemental    Baisse de la production nationale de pétrole brut et gaz au premier trimestre    « Faites-vous plaisir » dans l'un des hôtels Iberostar en Tunisie    Premier trimestre 2024 : l'économie tunisienne enregistre une croissance de 0,2%    Tunisie : Le Président Kais Saied souligne l'importance du respect de la loi pour la sécurité nationale    Nakba 1948, Nakba 2024 : Amnesty International dénonce la répétition de l'histoire    Urgent : Une secousse sismique secoue le sud-ouest de la Tunisie    Le roi Charles III dévoile son premier portrait officiel    Carthago Delenda Est : la locution imprimée sur le T-shirt de Zuckerberg qui a offensé les Tunisiens    Festival de Carthage: Les préparatifs avancent à grands pas    Mark Zuckerberg : Carthage doit être détruite !    Tunisie: Le t-shirt de Mark Zuckerberg enflamme les réseaux sociaux    À la Galerie Selma-Feriani : Image, récit et représentation    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Jamel Madani n'était pas la seule fausse note !
« Dérouiche, Dérouiche » au Festival international de Carthage
Publié dans Le Temps le 24 - 07 - 2010

A la sortie du spectacle musical et poétique donné jeudi soir à Carthage, en hommage à Sayyed Dérouiche et à Mahmoud Dérouiche, la première grande impression que l'on pouvait aisément recueillir au milieu de la foule concernait la prestation quelconque, voire ratée de l'acteur Jamel Madani dans son rôle d'aède récitant les vers du grand poète palestinien.
Le comédien a beau jouer sur son imposante silhouette et sur son air de troubadour errant aux quatre coins de l'amphithéâtre, sa déclamation hésitante et presque neutre défigura quelque peu les messages contenus dans les poèmes lus. Mais Madani, dont on contesta même la participation, n'étai pas la seule fausse note du spectacle. Les danseuses de l'ensemble avaient à leur tour l'air d'être de trop : d'abord, on n'arrivait pas à suivre convenablement, à cause des voiles du décor, leurs mouvements désordonnés et parfois injustifiés. Les quelques tableaux que nous pûmes distinguer n'étaient guère pour nous impressionner malgré la beauté relative de la première scène accompagnant l'apparition de Dorsaf Hamdani. Quant au décor qui évoquait la soif de liberté et d'idéal, il nous cachait une grande partie de l'écran géant où défilaient par intermittences des images de toiles de peinture plus ou moins réussies et manquant parfois de cohérence thématique, artistique ou poétique. L'éclairage et les jeux de lumière laissaient à désirer dans certains tableaux et trahirent par moments une mauvaise coordination entre les acteurs de la scène et les techniciens de la régie.
De rares satisfactions
La voix de Dorsaf Hamdani et la performance de l'orchestre dirigé par Ridha Chmak sauvèrent néanmoins le spectacle du fiasco total. On ne peut presque rien reprocher à ces artistes qui s'évertuèrent à honorer « proprement » la mémoire et l'art de deux sommités de la musique et de la poésie arabes. Nous déplorons tout de même le ton monocorde de certains morceaux parmi les moins réussis du récital. Pour tout dire, et nonobstant les qualités soulignées et la bonne volonté des concepteurs de ce spectacle sans doute trop ambitieux pour les moyens mis à sa disposition, « Dérouiche, Dérouiche » est à classer parmi les déceptions de la 46ème édition du Festival de Carthage. La longue ovation qu'on réserva à l'ensemble, en fin de soirée, ne doit pas nous cacher les nombreuses lacunes du spectacle. Et ce ne sont pas les deux Dérouiche qui nous contrediraient s'ils ressuscitaient et évaluaient cette création qui leur cause quand même quelques torts ! C'est toujours louable de s'inspirer des grands et de leur rendre hommage ; encore faut-il retenir les bonnes leçons que nous apprennent leurs arts respectifs. Jeudi soir, il manquait au spectacle de Madani, Hamdani et Chmak ce génie humble qui sublime les scènes les mots les plus anodins pour en tirer de petites merveilles immortelles. Une chose est donc certaine pour notre trio : leur œuvre fera long feu et sombrera très vite dans l'oubli, si elle n'est pas retouchée dans le bon sens. Nous ne sommes pas les seuls à craindre le pire pour « Dérouiche, Dérouiche » !


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.