Mardi soir, nous avons été invités à la conférence de presse donnée sur la 2ème édition des « Nuits d'El Abdelliyya » à la Marsa. Cette manifestation se tiendra du 22 aout au 4 septembre 2010 et comportera les programmes respectifs de Zine Haddad (soirée d'ouverture), Shéhérazade Hélal (le 24 aout), Mohamed Jebali (le 26 aout), Olfa Ben Romdhane (le 27 aout), Noureddine Ben Aicha (le 28 aout), Zohra Madani et Ihçan Laribi (le 30 aout), Soufiane Safta (le 31 aout), Ziad Gharsa (le 2 septembre), Abdeljaouad Mehissen (le 3 septembre) et Khaled Ben Yahia et Mounir Troudi (soirée de clôture). Les Nuits d'EL Abdelliyya 2010 accorderont encore une fois l'exclusivité aux artistes et créateurs tunisiens lesquels feront découvrir au public leurs nouvelles productions et reprendront également des œuvres moins récentes. Ces derniers promettent aussi de rendre hommage, chacun dans sa spécialité et son genre, aux grandes gloires de la chanson et de la musique tunisienne, arabe et universelles. Signalons par ailleurs que la soirée qu'animera Soufiane Safta comportera la projection d'un film sur la capitale au XIXème siècle et au début du XXème. Il y aura d'autre part des soirées consacrées entièrement ou partiellement à la musique spirituelle et au chant soufi. La manifestation fera en tout cas la part belle aux jeunes talents et réservera une place de choix aux instrumentistes d'entre eux. D'ailleurs, les organisateurs de cette quinzaine musicale ont planté juste devant la tribune où se tenaient M. Nabil Basti et les artistes invités, une guitare-banjo, instrument inédit inventé sur notre sol par un Tunisien passionné de musique, Mokhtar Methni en l'occurrence. Serait-ce là l'emblème de la deuxième édition des Nuits d'El Abdelliyya qui ambitionne de réussir une belle mixture entre innovation et retour aux sources, entre ouverture sur l'Autre et préservation de l'authenticité. Concernant les ambitions de la manifestation justement, elles étaient grandes : on voulait y faire participer des poètes, des chanteurs des années 60 et 70, des auteurs dramatiques ; mais la contrainte du temps (10 soirées seulement) et du budget (environ 80.000 dinars), ne permettait pas de tout programmer à la fois. En tout cas, promet Nabil Basti, on y remédiera au cours des prochaines sessions. Pour ce qui est des prix des billets, les organisateurs proposent un tarif unique pour tous les spectacles : 10 dinars. Badreddine BEN HENDA ----------------- Les à-côtés *Les invités de la conférence reçurent un petit bouquet de jasmin à l'entrée du Palais d'El Abdelliyya où s'est tenue la rencontre. A la fin du point de presse, on organisa une sympathique réception sur l'aire du site réservée aux spectacles. *Plusieurs journalistes ont assisté à ce point de presse qui faillit ressembler à un débat de soutenance universitaire lorsqu'on discuta le programme spirituel de Shéhérazade Hélal. *Selon Nabil Basti, directeur des Nuits d'El Abdelliyya 2009 et 2010, 73 articles de presse ont été écrits sur l'édition de l'année dernière. 62 papiers étaient plutôt flatteurs et 8 assez critiques ! Quant à la couverture radiophonique et télévisuelle, M.Basti reconnaît qu'elle était totale et très encourageante. *Parmi les artistes programmés, seuls Mohamed Jebali, Zied Gharsa et Olfa Ben Romdhane manquaient à l'appel, mardi soir. Probablement à cause de leurs engagements dans d'autres manifestations. *Il paraît que la direction des Nuits d'El Abdelliyya ont reçu des dossiers de participation de la part d'artistes syriens et égyptiens. Ces demandes ont été refusées pour conserver la spécificité de ce rendez-vous musical prioritairement réservé aux productions tunisiennes.