La deuxième édition de Layali El Abdellia s'incrit dans le même esprit qui a présidé à la conception de cette manifestation depuis le début : offrir une scène à des artistes tunisiens qui présentent au public des spectacles musicaux adaptés à Ramadan. "On mise sur le Tunisien", réaffirme donc Nabil Basti, le directeur administratif et artistique de Layali El Abdellia, qui a présenté le programme de cette édition lors d'un point de presse tenu mardi dernier, au palais Abdellia, celui-là même qui abritera les soirées allant du 22 août au 4 septembre. C'est aussi pour faire revivre et ranimer cet espace culturel que l'idée du festival est née. Les soirées qui s'y tenaient il y a quelques années dans le cadre du Festival international de Carthage n'avaient pas réussi à drainer un grand public. En donnant à cet espace son autonomie, ce problème a pu être dépassé, souligne Nabil Basti. Au plaisir des mélomanes, Layali El Abdellia s'agrandit avec plus de soirées que l'année dernière, dix en tout, divisées en trois thèmes : le tarab, la découverte et l'instrument, notamment le luth, mais aussi le banjo-guitare, un nouvel instrument conçu et fabriqué par le Tunisien Mokhtar Methni et qui sera utilisé par Sofiène Safta dans son spectacle. Des classiques de la chanson orientale au chant soufi, en passant par le malouf tunisien et maghrébin et même la fusion, un large choix s'offre aux spectateurs. Le programme a été conçu de manière à ne pas tomber dans la répétition. Ainsi, mis à part Khaled Ben Yahya, qui a été précédemment invité et qui présente cette année un spectacle nouveau, tous les autres artistes font leur premier passage à Layali El Abdellia et avec des programmes inédits. Le programme Dimanche 22 août: Zine Haddad Mardi 24 août: Chahrazed Hlel Jeudi 26 août: Mohamed Jebali Vendredi 27 août: Olfa Ben Romdhane Samedi 28 août: Noureddine Ben Aïcha Lundi 30 août: Zohra Madani et Ihsen Aribi Mardi 31 août: Sofiène Safta Jeudi 2 septembre: Zied Gharsa Vendredi 3 septembre: Abdeljaoued Mhissen Samedi 4 septembre: Khaled Ben Yahya, avec la participation de Mounir Troudi